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Dans cette édition de l’AMECQdote, nous aurions normalement dû vous faire un compte rendu de ce qui s’était produit au congrès de l’AMECQ, qui devait se tenir les 1er, 2 et 3 mai derniers. Mais pandémie oblige, nous avons dû reporter les dates du congrès au 30, 31 octobre et 1er novembre. Qu’à cela ne tienne, on se promet tout un party. Ainsi, le 31 octobre étant le jour de l’Halloween, nous aurons droit à un banquet de remise des Prix de l’AMECQ où nous aurons l’occasion de nous costumer (avec ou sans masque). En espérant que le déconfinement se continuera d’ici là et que les congrès d’organismes seront autorisés, avec ou sans distanciation physique.
Votre Association n’est pas demeurée inactive pendant cette période de confinement. Nous avons vaqué aux tâches courantes, peaufiné les préparatifs du congrès, fait parvenir des courriels à nos membres sur différents sujets et répondu à vos demandes. Aussi, grâce à l’initiative d’Ana et d’Élisabeth, nous avons tenu deux rencontres Zoom, les 28 et 30 avril, afin de permettre un échange entre les membres. Les trois rencontres régionales prévues cet automne à Drummondville, à Québec et dans les Basses-Laurentides ont également dû être reportées à l’an prochain, peut-être aurons-nous l’occasion de tenir d’autres rencontres virtuelles au cours de l’année… Point positif : la covid-19 aura permis d’accroître la publicité gouvernementale dans nos médias. Je tiens, à ce sujet, à souligner l’excellent travail de Maire-Ève Presseau, de CPS Média, qui a su si bien accompagner nos journaux pendant cette période.
Que nous réserve l’avenir ?
Les journaux communautaires ne l’ont pas eu facile au cours des deux derniers mois : abandon des annonceurs locaux, qui ont eux-mêmes dû se résigner à fermer leurs portes; imprimeurs qui refusent d’imprimer; il y a même des municipalités qui ont fermé l’accès à leurs édifices, où se situe le local du journal; etc. Par contre, soulignons quelques aspects positifs : le ministère de la Culture et des Communications a devancé le versement de 50 % de la subvention annuelle accordée aux médias communautaires; Facebook et Google ont annoncé des programmes de subventions pour les médias locaux (quelques-uns de nos membres s’en sont prévalus); l’achat de la publicité gouvernementale sur l’information concernant le COVID-19 s’est accru.
Toutefois, l’avenir ne s’annonce pas toujours rose pour les journaux communautaires. Du moins, disons que ce ne sera pas facile. Est-ce que le virage numérique s’accentuera davantage ? Assisterons-nous au début de la fin des médias imprimés ? Est-ce que les choses reviendront à la normale ? Est-ce que les annonceurs locaux reviendront au bercail ? Est-ce que nos bénévoles seront tous de retour ? Est-ce que les 80 membres de l’AMECQ seront tous en mesure de publier ? Autant de questions dont nous aurons la réponse dans quelques mois seulement. Vivement le déconfinement pour que l’on puisse recommencer à faire ce que nous faisons le mieux : diffuser de l’information locale et régionale !
Marc Simard, Le Mouton NOIR, Rimouski,mai-juin 2020 Mi-mars, la sentence tombe : les commerces, plusieurs entreprises et industries, les écoles, les bureaux de toutes sortes ferment leurs portes. Avec un… Lire la suite »
Ana Jankovic À l’époque qui a précédé la pandémie de Coronavirus au Québec, les journaux communautaires étaient confrontés à une réalité complexe. Ils étaient déjà en situation précaire en lien… Lire la suite »