Par François Beaudreau
Afin de mieux cerner les enjeux pour les journaux et les magazines communautaires, l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’AMECQ, a commandé une étude auprès de la firme de sondage Advanis Jolicoeur intitulée « Portrait des artisans de la presse écrite communautaire ».
BÉNÉVOLAT
Les résultats du rapport de recherche sont intéressants à plusieurs égards. En voici quelques-uns. Notons que la plupart des journaux qui font partie de l’AMECQ sont gérés et produits par des équipes de bénévoles.
Près de la moitié des bénévoles (46 %) qui oeuvrent dans les médias écrits communautaires sont des retraités. De plus, une majorité a effectué (54 %) plus de 16 ans d’implication dans bénévolat. Par contre, une majorité de répondants au sondage (57 %) a moins de dix années d’expérience dans le domaine des médias communautaires.
Ce qui motive les bénévoles à consacrer leur temps et leur énergie au média écrit communautaire, c’est la réalisation d’un projet social (40 % des répondants) ainsi que le plaisir ou l’intérêt (38 %). Pour d’autres, le déclencheur qui les a incités à consacrer du temps bénévole à leur média écrit communautaire est le fait de pouvoir socialiser, échanger, développer un sentiment d’appartenance (17 %) ou encore le sentiment du devoir ou de l’obligation (5 %).
CONTRIBUTION À LA COMMUNAUTÉ
Aussi, les raisons qui poussent les artisans à s’impliquer bénévolement dans un média écrit communautaire sont multiples. Parmi les plus importantes, les répondants au sondage ont mentionné le fait de contribuer à la communauté (82 %) ainsi que la mise à profit des compétences et des expériences (70 %). En contrepartie, le travail dans un média écrit communautaire a contribué à accroître les compétences de la majorité des répondants au sondage (80 %).
Les principales tâches effectuées par les bénévoles, classées par ordre d’importance, sont la rédaction d’articles, la participation à titre de membre du conseil d’administration ainsi que la correction d’articles.
PUBLICITÉ
Par ailleurs, si la grande majorité des annonceurs (89 %) considère qu’il est important d’encourager les médias écrits communautaires, plus de la moitié des répondants (56 %) estime que les médias sociaux et Internet demeurent les meilleurs moyens à utiliser pour faire de la publicité.
L’étude menée par la firme Advanis Jolicoeur visait à mieux connaître les artisans des médias écrits communautaires. La collecte des données a eu lieu du 26 octobre au 29 novembre 2019, période pendant laquelle 169 questionnaires comportant 35 questions ont été remplis.
Consultez le rapport de recherche intégral : https://amecq.ca/wp-content/uploads/2020/02/portrait-presse-communautaire-rapport.pdf