Lydia Blouin, L’indice bohémien, Abitibi-Témiscamingue, Février 2022
Le dragon des neiges est de retour en Abitibi-Témiscamingue! C’est du moins ce qu’affirment Véronique Larouche-Filion et Bruno Turcotte des Productions du Raccourci.
En effet, cet animal est le sujet principal de la pièce déambulatoire Le Dragon des Neiges. Destinée aux familles, elle permet aux enfants de faire de l’exercice extérieur tout en s’amusant. L’histoire interactive permet d’intégrer le public et de le faire interagir avec les personnages.
« C’est une excellente occasion de prendre l’air, de découvrir notre nature et de vivre une expérience théâtrale 100 % régionale, puisque l’action de l’histoire se situe dans notre forêt boréale », précise Véronique, l’auteure de la pièce. Les familles emboîtent ainsi le pas aux comédiens dans la forêt pour suivre l’histoire. La mise en scène est cependant modifiée selon le lieu où se déroule le spectacle, précise le metteur en scène, Bruno Turcotte. Par exemple, certaines représentations ont lieu dans des parcs.
La pièce commence un soir de tempête. Lucie Drake, le personnage principal, est contactée par son grand-père, un célèbre dragonologue, afin de retrouver un dragon en danger. Durant sa quête, les enfants et elle découvrent également d’autres créatures fantastiques dans la forêt.
« C’est un format qu’on avait testé par le passé et qui a beaucoup plu. Les enfants reviennent parfois me parler pour me dire qu’ils ont vu un dragon des neiges dans la forêt », explique Véronique. En effet, les Productions du Raccourci ont déjà monté trois représentations de la pièce en collaboration avec la Maison de la Famille d’Amos l’an dernier.
« L’histoire marque les enfants, ils s’en souviennent, même après la pièce », ajoute l’auteure. Bruno Turcotte approuve : « Les enfants sont complètement captivés et envoutés par les personnages et les créatures fantastiques imaginés par Véronique. »
À la suite de son succès, le spectacle sera offert gratuitement un peu partout en Abitibi-Témiscamingue entre février et avril. Il respectera les mesures sanitaires en place, les places seront donc limitées. « Ce sont généralement les municipalités qui payent les billets », souligne Bruno.