Gestion de stress

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D^re Laura Sang, Le Sentier, Saint-Hippolyte,  avril 2025

Le printemps est enfin arrivé ! Bientôt, il faudra démonter l’abri d’auto, faire tout le ménage du printemps, préparer les déclarations d’impôts — ça n’arrête plus. Avec la liste de tâches qui ne finit jamais, il faut quand même se rendre compte de votre niveau de stress.

Le stress en soi est une réaction physique et psychologique. Il nous mobilise à agir contre des stimuli possiblement dangereux (comme de fuir un ours qui sort d’hibernation et qui vous voit comme une façon de rompre son jeûne !). Il y a une zone optimale où le stress est stimulant, mais, dès qu’il dépasse un certain seuil, nous rentrons dans la zone de mauvais stress. Lorsque le niveau de stress est trop élevé, nous commençons à avoir des effets indésirables, comme la fatigue, l’épuisement et même des problèmes de santé physique. Le stress mal géré peut mener à des troubles de sommeil, des problèmes digestifs, de l’anxiété et de la dépression. D’ailleurs, l’être humain n’est pas conçu pour subir des stress chroniques. Chaque personne vivra le stress différemment et devrait développer les compétences nécessaires pour reconnaître les manifestations du stress mal géré. Voici quelques stratégies pour surmonter des périodes difficiles et construire votre propre boîte à outils contre le stress.

Exercice

Je le répète souvent, mais l’outil se rapprochant le plus d’une « pilule magique » pour gérer tous nos problèmes, c’est l’exercice. Les recommandations sont 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine. Cependant, je trouve que c’est beaucoup moins pénible de mesurer l’exercice en fonction du plaisir qu’il apporte et non par son intensité ou sa durée. Trouvez quelque chose que vous aimiez et qui vous aide à décrocher. La danse, la marche, la natation — il y a plusieurs façons de bouger.

Parler de nos émotions

Parler avec des amis, des membres de la famille ou une thérapeute peuvent vous aider à ne pas garder toutes les émotions à l’intérieur. Le simple soutien de quelqu’un qui vous comprend ou la présence d’une oreille sympathique peuvent diminuer le taux de stress. Pour les personnes qui craignent de partager leurs problèmes avec les autres, écrire dans un journal intime peut être une bonne alternative pour extérioriser vos pensées et avoir une certaine clarté de la situation.

Passer du temps dans la nature

Pour préserver votre santé mentale, il est essentiel de s’éloigner des nouvelles, des enjeux politiques et des discours négatifs. La nature est un refuge magnifique pour échapper à tout cela. Peu importe si c’est dans une forêt, au bord de l’eau ou sur le sommet d’une montagne, si cet espace vous donne le sentiment de paix, essayez de passer plus de temps possible entouré par cette beauté.

La pratique d’autocompassion

Le monde est déjà en pénurie de gentillesse : pourquoi y ajouter des pensées négatives envers vous-mêmes ? Développer le réflexe de remarquer quand votre discours envers vous même est plutôt négatif est la première étape pour changer cette mauvaise habitude. Dès que vous remarquez des pensées telles, « je n’accomplis rien » ou « je devrais avoir moins de difficulté avec cette situation », vous devez remettre en question ces pensées malsaines. Est-ce que c’est la vérité ? Si un ami était dans la même situation, auriez-vous ces idées envers lui ? Espérons que vous trouvez ces trucs utiles afin de retrouver la tranquillité et la résilience.