Lucie Mayer

Lucie Mayer une artiste lyrique

Loyola Leroux,  Le Sentier, Saint-Hippolyte, Janvier 2023

Originaire de Saint-Lambert, elle habite Prévost depuis 1999, mais entre 2003 et 2010, elle a habité et chanté des opéras à Zurich, Nürnberg et Bremen en Allemagne où elle s’est épanouie comme artiste interprète et comme professeure. Lucie enseigne depuis longtemps le chant aux passionnés de l’art lyrique et a des projets en développement pour cette forme d’art dans la région.

Entre 4 et 14 ans, elle a appris le piano, la flûte à bec, la flûte traversière et la guitare classique. Le chant choral faisait toujours partie de son apprentissage musical. À 21 ans, elle a tenu les rênes du studio d’enseignement du piano de sa mère, Marguerite Lefebvre, tout en continuant ses études. Diplômée de l’UQAM en Sciences de l’éducation, elle a étudié le chant aux universités Concordia et McGill, puis a enseigné au Cégep Vanier avant de s’envoler vers l’Europe pour parfaire son talent.

Artiste lyrique multidisciplinaire

Elle se présente comme une artiste lyrique. Opéra, opérette, oratorio et musical n’ont plus de secrets pour elle. La mélodie française en particulier, véritable écrin à mots, offre une intimité avec la poésie de l’âge des Troubadours. Le Festival d’Opéra de Saint-Eustache est une excellente façon de s’initier à l’art lyrique. Il y a également de très bonnes chorales dans la région pour se familiariser avec cette pratique musicale. Lucie a un vaste répertoire qui comprend une grande part de compositions québécoises, entre autres celles de Lionel Daunais, Rhené Jaque, Pierre Mercure, Denis Gougeon et Raynald Arseneault. Robert F. Jones a écrit pour elle l’opéra Miss Havisham’s Testament.

Un curriculum vitae remarquable

Depuis 1988, on a pu l’entendre à l’Opéra de Montréal et celui de Vancouver, avec l’Orchestre Symphonique et l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal. Spécialiste des mélodies françaises et allemande, elle a donné des récitals lors de tournées nationales et internationales. On dit qu’elle est « une enseignante d’une grande humanité, qui sait utiliser ses vastes connaissances pour communiquer en mettant l’autre en confiance ». Conférencière, pédagogue vocal, classes de maîtres ici et à l’étranger par Skype, elle dispense enseignement, coaching, ateliers et stages de formation en chant et musique.

Aujourd’hui

Lucie est présentement aux études à l’UQTR, pour l’obtention d’une maîtrise en traduction. Son conjoint depuis plus de 12 ans, Louis Horvath, est poète, artiste fractal et informaticien. Elle vient de publier un article sur Maria Callas, dans l’ouvrage collectif dirigé par Robert Durocher, Portraits de femmes et d’hommes remarquables. Pour le deuxième tome, elle a écrit un article sur la première vedette canadienne de l’opéra, Emma Albani. Elle a été candidate aux élections de 2014 et de 2018 pour Québec Solidaire.

Que reste-t-il à faire ?

« En termes d’éducation des publics, il ne faut pas tomber dans la complaisance et amalgamer l’art et le divertissement. L’art peut être divertissant, mais il doit d’abord instruire, puis éduquer », mentionne Lucie.

Pour écouter des extraits de sa belle voix : https://luciemayer.ca/ecouter.php
Aussi https://luciemayer.ca/cv.php