André Lachapelle, Le Lavalois, Sainte-Brigitte-de-Laval, août 2021
Monsieur Marco Fortier et sa conjointe, Mme Micheline Couture, ont réalisé un aménagement digne de mention dans la cour arrière de leur résidence sur la rue de l’Aqueduc, soit la confection de 28 bacs qui sont pleins de légumes de toutes sortes.
« C’est un projet pandémie » précise Marco Fortier qui a construit tous ces bacs à partir de produits recyclés, soit des palettes en bois.
Il travaille chez A.C. Cuisines, une entreprise spécialisée dans la confection et l’installation d’armoires de cuisine. L’entreprise mettait des palettes à la disposition des personnes intéressées. Il les récupère et les entasse sous un abri. Durant l’hiver, il enlève les clous, coupe patiemment les planches à la longueur désirée avant de les assembler. Pour réaliser son projet, il s’est inspiré, comme beaucoup d’adeptes de jardinage l’ont fait, des conseils de Marthe Laverdière.
Le printemps arrivé, il débute l’installation des bacs. Du carton imbibé d’eau, des morceaux de bois, des feuilles mortes et une bonne couche de terre. Pour l’arrosage, il utilise des bouts de tuyau en PVC, percés de trous, qu’il place au milieu. Tout ce matériel a été récupéré, à l’exception des tuyaux, de la polythène et des 16 000 vis qu’il a utilisées pour s’assurer de la solidité de son œuvre.
L’architecte en mission
Micheline a évidemment donné un coup de main à son conjoint dans la construction. Une fois l’installation complétée, elle prend les choses en mains.
C’est elle qui choisit les semences et les plants de légumes : tomates, piments, haricots, pois mange-tout, carottes, betteraves, choux, cerises de terre, courges, brocolis, épinards, etc. Elle concède à Marco un bac pour ses patates.
La grande différence lorsqu’on a autant de bacs par rapport à un jardinier qui a un ou deux bacs, ce sont les variétés d’un légume que l’on peut y cultiver.
Plusieurs variétés de piments forts, trois de carottes, de courges, etc. Elle peut se permettre de faire plein de tests, faire des semis à l’intérieur, échanger des plants avec des amis. « J’ai fait beaucoup d’essais cette année et j’ai déjà plein de projets pour 2022 », dit-elle.
Un passe-temps
Marco et Micheline cultivent leur potager depuis une douzaine d’années. En 2012, ils agrandissent leur potager et installent une clôture en 2013 pour empêcher les chevreuils, qui le fréquentaient avant l’arrivée des développements domiciliaires, de manger leurs carottes.
L’entretien d’un tel espace leur demande évidemment beaucoup de temps. « C’est un merveilleux passe-temps. Le temps passé dans notre potager, nous permet d’oublier tous nos tracas. Avec les bacs, tout est maintenant à portée de main, c’est plus facile et agréable », soulignent-ils.