Dominique Roy, L’Indice bohémien, Abitibi-Témiscamingue, juillet 2021
Douze œuvres de l’artiste témiscamienne Marcelle LeMay sont exposées dans les postes d’accueil du parc national d’Opémican du 18 juin au 30 septembre 2021. C’est le début d’un partenariat entre le site touristique et la Commission culturelle témiscamienne, un comité consultatif de la MRC de Témiscamingue.
Réal Couture, président de la Commission culturelle, se dit très fier de cette initiative qui offre une belle visibilité au travail d’une artiste témiscamienne. Marcelle LeMay privilégie l’aquarelle, matériau auquel elle s’est initiée en 1981. Cette peintre d’expérience a fait ses études à l’École du Musée des beaux-arts de Montréal, à l’École des métiers commerciaux de Montréal et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. En plus de donner des cours d’aquarelle pendant une dizaine d’années, elle a participé à dix expositions solos et à plus d’une centaine d’expositions collectives. Plusieurs de ses créations ont reçu les honneurs de jurys et du public.
De style figuratif, les douze tableaux exposés présentent des scènes de vie, des objets, des personnages et des paysages de la région, une vitrine inouïe pour l’artiste étant donné l’impressionnant achalandage au parc national d’Opémican, 35 000 jours-visites ayant été comptabilisés l’été dernier.
D’où vient l’idée d’un tel projet? « On avait instauré des expositions d’artistes dans les locaux de la MRC de Témiscamingue. Et là, la pandémie est arrivée et les locaux ont été fermés au public. On a donc développé le projet avec Opémican pour tenir des expositions à cet endroit au lieu de la MRC. Le projet fut bien accueilli par l’équipe d’Opémican. C’est un premier pas pour développer encore plus de partenariats autour du concept nature-culture. Éventuellement, on voudrait y ajouter les arts de la scène, on veut aussi exploiter du côté du cinéma. C’est un début de partenariat qui démarre très très bien avec cette très belle exposition de Marcelle LeMay dont les œuvres sont très recherchées. On veut y mettre de l’énergie du côté de la Commission », explique M. Couture.