Lyne Gariepy, Journal des citoyens, Prévost, le 16 juillet 2021
Après la journée de la Femme, voici le mois de la femme ! Du 1er au 31 août, le théâtre Gilles-Vigneault vous invite gratuitement à découvrir 31 artistes féminines en 31 jours!
La vulnérabilité économique (et ses conséquences), particulièrement celle des femmes, a été mise en lumière par la pandémie. Des situations précaires, les (femmes) artistes en connaissent déjà. Cette crise vient creuser davantage le fossé qui les sépare de la possibilité de pratiquer leur art pour un salaire décent. Elle laisse d’importantes incertitudes pour les créatrices des arts de la scène. C’est pourquoi l’équipe du Théâtre Gilles-Vigneault a fait le choix de soutenir le travail exceptionnel de créatrices encore trop souvent dans l’ombre.
En tout, une cinquantaine de femmes auront le plaisir de vous présenter leurs œuvres. Avec une belle diversité !
Ainsi, dès 17 h 30, tous les jours du mois d’août, voyez et entendez ces musiciennes, danseuses, actrices, artistes de cirque et chanteuses ! Plusieurs performeront sur la mezzanine du théâtre pendant que vous les verrez et les entendrez de l’extérieur. Sinon vous pourrez voir les spectacles en direct sur la page Facebook du théâtre, à 17 h 30, du dimanche au jeudi inclusivement ! D’autres spectacles seront présentés devant le théâtre les vendredis et samedis.
Prestations à ne pas manquer
Dans la catégorie cirque, Isabelle Kirouk, avec Habitats (13 août), a piqué ma curiosité. Décrite comme un duo entre un clown et une échassière acrobatique, qui évoque les univers de Fellini et de Lewis-Caroll, voici l’aventure d’une femme accompagnée de son lièvre blanc sur les routes allégoriques, à la recherche de son identité.
Il y a aussi Anouk Vallée-Charest et Nathan dans leur spectacle Annetta et Gustave (6 août), acrobates aériens dont on dit qu’ils sont portés par le charme des années 30. Ces deux artistes vous invitent à une rencontre où ils font revivre l’art vivant tel deux âmes aériennes qui voyagent dans le temps.
Dans la catégorie musique instrumentale, Elinor Frey (16 août) et Sarah Pagé (22 août) sont deux de mes incontournables. La première, Interprète de l’année lors des Prix OPUS 2021 du Conseil québécois de la musique, devrait nous charmer avec son violoncelle. Quant à la harpiste montréalaise Sarah Pagé, elle a d’abord été connue comme membre fondatrice du groupe The Barr Brothers. On dit d’elle qu’elle est une artiste polyvalente, l’une des expérimentatrices les plus accomplies du Canada.
En chanson, Mirabelle (2 août), de son nom Laurence Hélie, a attiré mon attention avec son album Late Bloomer. Une musique pop-rock très 90, en anglais, au son intimiste et émouvant. Très belle voix. Hâte de la voir !
Et, les dernières, mais non les moindres, Marianne Trudel et Karen Young (31 août) : un piano, une voix et les chansons de Joni Mitchell. Quoi demander de plus ?