Marie-Andrée Brière, Le Cantonnier, Disraeli, mai 2021
Le Dernier Viking, de l’auteur jeunesse Mario Fecteau, vient de paraître chez Boréal Inter. Lancé le 27 avril dernier, il s’agit de son dixième roman. Cet auteur bien de chez nous est originaire de Beaulac-Garthby. Il a fréquenté la polyvalente de Disraeli et le cégep de Thetford Mines. Comme le précise Mario Fecteau : « Je n’étais pas bon en français, j’avais beaucoup de difficultés, mais j’ai eu des professeurs qui m’ont encouragé à persévérer ». Dépassant ses difficultés et déterminé à devenir écrivain, il s’inscrit à l’Université de Sherbrooke en rédaction française.
Mario Fecteau a été fortement inspiré par le film La guerre des étoiles et par son univers irréel, étrange. Ce moment déterminant pour lui le conduira à consacrer plusieurs années à l’écriture de courtes nouvelles du genre fantastique. Il collabore au magazine Temps tôt de Christian Martin et il en devient un des piliers. Il peaufine son écriture et, en 2006, fait une incursion dans le monde médiéval avec Gaylord, roman qui sera finaliste au prix Tamarak en 2007. Puis, suivront L’Envol du dragon et la série Les Maîtres du Pentacle. Les deux ouvrages se retrouveront aussi en finale de prix littéraires. Ce changement de cap allait être décisif pour l’auteur.
Son dernier ouvrage intitulé Le Dernier Viking ouvre toute grande la porte à l’histoire des Vikings. À travers la vie de deux jumeaux, Astrid et Bjørn, partis à la recherche de leur père disparu depuis cinq ans, le récit nous entraîne dans une course effrénée, de la Suède à Constantinople, en passant par la Normandie et le Groenland. Cette quête connaîtra-t-elle son aboutissement ? Il faudra lire le livre pour avoir la réponse !
Par ce roman, l’auteur a voulu susciter la curiosité des jeunes lecteurs et les inviter à la découverte d’un peuple dont nous connaissons peu de choses. Mario Fecteau, à travers une écriture dynamique, défait les mythes qui entourent les Vikings et leur origine scandinave peu méconnue, mais malconnue. À la fin du livre, il consacre quelques pages à ces gens du Nord, ouvrant ainsi les portes sur leur véritable histoire, corrigeant quelques lieux communs les entourant. Ainsi, les lecteurs apprennent que les Vikings n’étaient pas sanguinaires comme on le prétend depuis si longtemps, non plus qu’ils portaient des casques à cornes ou que leurs bateaux portaient le nom de drakkars.
Dans une entrevue accordée au journal Le Cantonnier, Mario Fecteau avoue qu’il ne cesse jamais d’écrire, qu’il a beaucoup d’idées qui alimenteront ses prochains romans. Il nous a révélé qu’il travaille présentement sur un autre ouvrage alliant la fiction et l’histoire dont le sujet sera les Incas. De quoi éveiller la curiosité des lecteurs !