Marc Cocharne, Autour de l’île, Île d’Orleans, mai 2021
La peintre Cathy Lachance adore immortaliser les paysages naturels et cette passion, elle la transmet dans une cinquantaine de toiles exposées à la Maison Tessier-dit-Laplante, de Beauport.
Intitulée « Tour d’horizon », cette exposition qui marque son parcours artistique devait se dérouler jusqu’au 2 mai, sous réservation.« Nous avons choisi de lancer notre saison d’expositions par celle de Cathy Lachance parce qu’elle est une artiste locale. Ces paysages de la région nous parlent. Elle repousse ses limites et vire dans l’exploration artistique. Nous l’avions rencontrée l’an passé et le courant avait passé, mais le confinement avait forcé l’annulation de son exposition. Nous nous reprenons cette année », a commenté la coordonnatrice de la Société d’art et d’histoire de Beauport (SAHB), Mélina Poulin Plante.
LA SAHB a frappé dans le mille, car les premiers jours de réservation ont affiché complet jusqu’au moment de la fermeture de la salle d’exposition du 2328, avenue Royale, au début avril, en raison de la pandémie.
L’esprit qui se dégage des lieux choisis amène le visiteur dans un voyage grandiose où la touche juste souligne chaque reflet lumineux. Pendant plusieurs années, l’artiste a vécu dans de nombreux pays où elle a exposé dans des galeries professionnelles, en plus de redécouvrir sans cesse dans son travail artistique les beautés de son île natale : l’île d’Orléans.
Résidant maintenant à Beauport, Cathy Lachance apprécie sortir son chevalet et ses pinceaux pour peindre en plein air, profiter de la nature et saisir la lumière.« Je me nourris de l’énergie de l’urgence de peindre, car la lumière du jour et les marées varient d’heure et heure. J’ai beaucoup peint à l’île d’Orléans en raison de la beauté de ses paysages et des percées de vues sur le fleuve. J’aime bien aussi m’arrêter à différents endroits de la région de Québec, comme à Beauport, par exemple », a confié celle qui dessine et peint depuis son très jeune âge, ayant été initiée à la tradition académique.
Contemplation
Avec le climat québécois que l’on connaît, exercer sa passion en hiver s’avère difficile. Durant cette période, elle fait place à l’introspection et la contemplation.« À l’intérieur, je peux prendre mon temps. Je fouille dans mes souvenirs intangibles. Je verse dans la symbolique, par exemple essayer de faire parler un arbre comme le démontrent quelques-unes de mes toiles qui sont toutes à vendre », a souligné la Beauportoise.
Sur son site internet, on peut lire « qu’elle a approfondi sa technique à l’Académie des Beaux-Arts de la Nouvelle-Orléans où elle a remporté, en 2007, le prix Auseklis Ozols ». C’est à Lafayette, en Louisiane, que se développa son intérêt marqué pour les paysages, qu’elle traduit selon les différents emplacements qu’elle visite.
Pour informations : info@sahbca / 418 641-6471