Photo : William Brière Daigle

William Brière Daigle : Photographe autodidacte

Caroline Gélinas, L’Indice bohémien, Abitibi-Témiscamingue, novembre 2020

Lorsqu’un photographe capture une image, c’est sa vision d’un moment qu’il offre. Parfois, on y voit l’amour d’un territoire, la beauté du moment présent ou encore l’histoire d’un lieu. Chaque photo a son histoire. Dans le cadre du mois de la photographie à Val-d’Or, Caroline Gélinas présente l’histoire de photographes.

William Brière Daigle, 18 ans, est originaire de Macamic et se passionne pour la photographie et la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Sa passion pour la photographie a commencé par un cadeau de son père : une caméra. À la base, celle-ci était destinée à produire des vidéos, mais en apprivoisant son appareil, William a découvert, à sa grande surprise, que sa caméra prenait de très belles photos. C’est ainsi qu’il a fait ses débuts en photographie. De fil en aiguille, il a développé une vraie passion qui ne cesse de croître et a, par le fait même, développé son sens artistique.

 

Un autodidacte

William a développé son talent de photographe par lui-même. Étant de la génération où tout le savoir est accessible sur le Web, il a su utiliser ces ressources à son avantage. C’est par des vidéos sur YouTube que William a appris les bases de la photographie et a découvert différents styles. En pratiquant sa passion, William a pu rencontrer d’autres photographes de la région pour échanger et apprendre des plus expérimentés. Il souhaite plus tard se perfectionner au Collège Marsan.

 

De la photographie sportive à la photographie de paysages

William se spécialise dans la photo sportive, le portrait, et les photos de paysages. S’il avait à choisir un seul type de photographie, son choix s’arrêterait sur la photo de paysages, plus particulièrement les paysages nocturnes. L’astrophotographie est pour William une façon de relaxer. Il lui est déjà arrivé d’aller jusqu’à la Centrale Rapide-7 très tard dans la nuit pour profiter de la beauté nocturne de cet endroit.

Il aime aussi particulièrement faire de la photo pour le sport de rue. Cela lui permet de combiner deux passions : la photographie et le BMX. Pour ce type de photo, il aime faire de la « séquence photo », ce qui permet de voir le sujet en mouvement, ajoutant un aspect intéressant à la photo. Le rêve de William est de vivre de sa passion en Abitibi-Témiscamingue. On le lui souhaite.

Pour le mois de la photographie à Val-d’Or, l’exposition Les états liminaires, mettant en vedette les œuvres de Catherine Rondeau, Rosalie Gamache et Marilyne Bissonette sera proposée au centre d’exposition VOART de Val-d’Or et, tout au long de la 7e Rue, le photographe Nicolas St-Pierre affichera sa série de photos tirée du documentaire Par amour des grands animaux présenté dans La Presse en avril dernier. Un texte sur la photographe Catherine Rondeau est également disponible au indicebohemien.org.

http://www.indicebohemien.org/