Le groupe BackStabber. Photo : Jean-François Girard

Un nouveau vidéoclip pour BackStabber

Marianne Morency-Landry, L’Indice bohémien, Abitibi-Témiscamingue, mai 2020

BackStabber, vous connaissez? Tout commence en 2012, lorsque Christian Mongrain Thériault, originaire de Dupuy, quitte le groupe Cryptik pour démarrer son projet solo : BackStabber. La même année, après avoir quitté la région et fait paraître deux chansons, il se joint au groupe montréalais Dephts of Hatred. Puis, le projet BackStabber reprend dès son retour en Abitibi, quelques années plus tard, mais cette fois en trio. Au fil des ans, la composition du groupe change et ce n’est qu’en 2019, avec l’album Conspiracy Theorist, que Christian, Éric Séguin, Philippe Béliveau St-Jacques et Keven Letiecq Hull forment définitivement BackStabber.

« Death Metal à la recherche d’un son somme toute accessible par la structure des chansons », ainsi pourrait-on résumer le processus de création du groupe, qui compte près d’une vingtaine de spectacles à son actif. Lors de l’édition 2019 du FRIMAT, BackStabber a reçu le prix Enracinés qui comprenait une foule de récompenses : enregistrement en studio, séance photo, tournée des festivals. Grâce à cette occasion en or, la préparation d’un EP est en cours.

 

UN VIDÉOCLIP DIFFUSÉ MONDIALEMENT

 

En mars dernier, les membres du groupe nous ont présenté le vidéoclip My Disclosure, issu de leur dernier album, par l’entremise de la plateforme de diffusion américaine Metal Injection, qui compte plus de 2 millions d’abonnés. Ce média, à qui le groupe a octroyé une primeur, lui a donné l’opportunité de se tailler une place dans l’industrie mondiale de la musique métal. Cependant, ayant le souci de collaborer avec des créateurs régionaux, le groupe a contacté Alain Bergeron, copropriétaire des Productions 3Tiers, qui avait tourné auparavant leur vidéo Subterranean. M. Bergeron a effectué avec adresse ce nouveau type de projet. Le quatuor se dit satisfait d’un produit professionnel qui peut concurrencer les grandes ligues de ce monde.

Le vidéoclip de My Disclosure, pièce plus lourde et teintée d’influences black métal, est un choix parfait pour le mariage d’un chant et d’un montage tous deux rapides et saccadés. Ce troisième vidéoclip du groupe a atteint plus de 1 700 visionnements sur YouTube. Il s’agit cette fois d’un vidéoclip plus technique, jumelé à une histoire bien ficelée malgré la confusion et les souvenirs ambigus du personnage principal : une jeune femme kidnappée. Nous nous retrouvons alors dans sa peau et nous ressentons ses émotions alors qu’elle essaie de reprendre conscience des évènements passés. Lorsque sa mémoire se rétablit et que tous les morceaux se réunissent, nous réalisons que connaître la vérité ne s’avère pas toujours la meilleure option.