Monia Proulx. Photo : Michel Bois

Le baiser du monarque

Lyne Boulet, Le Sentier, Saint-Hippolyte, août 2019

Le lancement du livre, Le baiser du monarque, a eu lieu au Pub International, complexe Le vieux Shack, à Saint-Jérôme le 4 juillet.

Monia Proulx a présenté son deuxième roman. Elle y raconte l’histoire d’un avocat qui est amené à réfléchir sur ses choix de vie.

 

Écrire

De tempérament artistique, Monia Proulx s’est d’abord intéressée au monde du multimédia et de l’infographie. Puis en 2013, à l’occasion d’une pause au travail, elle s’est mise à écrire. Par goût et par pur plaisir. Ce n’est que plus tard qu’une proche lui a suggéré de publier. Sans trop y croire, elle a approché des maisons d’édition. Son premier roman, Quand le passé refuse de mourir, a été accepté et publié par Veritas Québec. « Le tirage est épuisé, explique Monia. Il ne reste que les quelques exemplaires que j’ai encore en ma possession. Ça m’a surprise et en même temps comblée. »

 

Cinématographique

Monia se définit comme une auteure de romans d’amour contemporains. Son deuxième est publié aux Éditions ADA. Elle y a glissé une « tournure fantastique », entre le rêve et la réalité, quelque peu inspirée de Guillaume Musso et Nicholas Sparks, deux de ses auteurs préférés. Elle avoue également avoir un faible pour Élizabeth Gilbert dont le titre le plus connu, Mange, prie, aime, est vite devenu un best-seller. « Mes personnages sont fictifs, précise Monia. Mais ce que je vis, les personnes que je rencontre, sont des sources d’inspiration. » Et les gens à observer ne manquent pas dans son entourage, car Monia mène une vie sociale plutôt active avec son conjoint Bruno Laroche.

« J’écris pour raconter une histoire. Je m’attarde volontairement aux descriptions de mes personnages, à leurs traits physiques, à leurs réactions, à leurs émotions. Je donne beaucoup de détails. On m’a d’ailleurs déjà dit que j’avais une écriture cinématographique. C’est vrai qu’en lisant mon roman, un acteur aurait déjà une bonne quantité d’indications sur la façon de jouer son personnage, tant au niveau des expressions faciales que des attitudes. J’aime aussi caractériser les lieux dans lesquels ils évoluent : parler de la couleur, de l’ambiance, etc. »

 

Le baiser du monarque

Ce roman est l’histoire d’une quête du bonheur. Jonathan est riche et jouit d’une grande reconnaissance professionnelle. Il vit sans attache. Tout ce qu’il avait toujours souhaité, pense-t-il. Pourtant, petit à petit, paraître et posséder ne lui sembleront plus aussi attrayant. Il explorera avec sa muse le monde de l’être et du sentir. Mais parviendra-t-il à compléter sa transformation dans la vie réelle?

Dans son premier roman, le personnage principal était une femme, ce qui lui a facilité la tâche. Monia pouvait plus aisément imaginer ses réactions et ses émotions. Elle s’est donné le temps d’observer et de questionner pour bien camper le personnage masculin de ce deuxième roman. Elle a aussi fait du repérage. « Je suis, par exemple, allée au Palais de justice de Montréal. Mon personnage s’y rend pour plaider sa cause. Ça m’a permis de l’installer dans un environnement réaliste. Et comme j’ai une formation en techniques juridiques, plusieurs aspects de son travail m’étaient familiers. »

 

Métamorphose

Le prologue du roman, d’à peine un peu plus d’une page, interpelle immédiatement le lecteur. Une personne inconnue y exprime une passion infinie. Et c’est la magie de cet amour qui opère au fil des pages. Le protagoniste principal en sort métamorphosé. La chenille est devenue papillon.