Pauline Voyer, EPIK, Cacouna, juin 2019
L’artiste Marjolaine Dionne reste attachée à son passé, aux couleurs de son enfance et fidèle à l’un des beaux villages du Québec: Cacouna. Cacouna l’inspire…Marjolaine se veut porteuse de souvenirs et porte-parole de son village natal. Malgré ses absences, sa vie ailleurs… Cacouna est imprimé en lettres d’or sur son cœur. Ici et maintenant, elle ouvre son cœur et dévoile au grand jour ses tableaux aquarelles.
Marjolaine partage avec nous son amour pour le fleuve majestueux, la splendeur des couchers de soleil et finalement, nous invite à jeter un regard lumineux sur les moments de bonheur vécus lors des promenades sur les plages de Cacouna.
L’aquarelliste présente avec attention et vigilance: les voyageurs, les estivants, les gens de Cacouna profitant du sable, du soleil et de la plage. À l’époque retracée par les tableaux de l’artiste, Cacouna est un lieu de plaisance estimé et l’endroit idéal pour un séjour de repos au bord de la mer. Marjolaine met en lumière son Cacouna et rend un vibrant hommage aux personnes l’ayant habité hier et celles y vivant aujourd’hui. Elle profite de l’occasion pour éclairer, illuminer sa famille fière de participer à l’événement créé par leur aînée. Grâce à l’Art et au talent de Marjolaine, cette exposition «Ravivez les Souvenirs» demeure un précieux parchemin, un album de famille unique.
Nous nous souviendrons longtemps… et… garderons, au fond de notre cœur, ce trésor inestimable.
Les mots de la fin : Le souvenir du poète Émile Nelligan hante les murs de cette bibliothèque municipale. Je vous laisse ces quelques lignes de Nelligan afin de renouer avec sa fantaisie et recréer ainsi dans ce lieu de lecture, une atmosphère poétique.
Clair de lune intellectuel
Ma pensée est couleur de lumières lointaines,
Du fond de quelque crypte aux vagues profondeurs.
Elle a l’éclat parfois de subtiles verdeurs
D’un golfe où le soleil abaisse ses automnes.
(…)
Ma pensée est couleur de lunes d’or lointaines.
Nelligan, Émile, Poésies complètes, 1896-1899, Montréal/ Paris, Fides, 1952, p.41.