Pierre Hébert, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 6 mars 2019
Ayant développé, l’année dernière, le concept de l’univers caché du petit monde secret issu de la mythologie celtique écossaise, le comité Coeur villageois de Scotstown présente à la médiathèque Nelly-Arcan de Mégantic jusqu’au 31 mars, l’exposition Les habitats elfiques.
Plus d’une vingtaine de maisons, personnages et masques sont présentés pour l’occasion. L’idée de l’exposition, explique Gérald Ostiguy, membre du comité Coeur villageois, est de présenter à la population la créativité des gens de Scotstown reliée à l’univers caché du petit monde.
L’initiative découle du comité Coeur villageois qui était en quête d’un filon à développer, une thématique susceptible de créer un intérêt. « Le comité a décidé de miser sur l’héritage des Écossais, les pionniers de Scotstown, en développant les légendes et mysticismes écossais », d’expliquer M. Ostiguy. Au début de la saison estivale 2018, le comité a installé plus d’une cinquantaine d’habitats, portes, fenêtres, masques et gnomes majoritairement sur les arbres, créant ainsi un circuit dans le parc Walter-Mackenzie. À cela, les responsables ont mis la population dans le coup en lançant un concours invitant les citoyens à fabriquer et installer des habitats. « Une trentaine de maisons ont été installées à travers le village », précise M. Ostiguy. Le dévoilement des gagnants s’est déroulé le soir de la Samhain, soit l’ancêtre écossais de l’Halloween. Les responsables ont la ferme intention de relancer le concours au printemps. M. Ostiguy précise qu’il sera ouvert à toutes les personnes désireuses d’y participer. La seule condition est que l’œuvre soit installée dans le village de Scotstown. L’idée de créer des maisons elfiques vise à inviter les petits êtres à s’installer au sein de la municipalité, d’ajouter le membre du comité Coeur Villageois.
Pour l’instant, le comité travaille à bonifier le circuit, mais l’interprétation des légendes figure dans les cartons. M. Ostiguy prétend que l’histoire raconte qu’à leur arrivée à Scotstown, les Écossais ne croyaient pas que ces êtres magiques allaient les suivre et s’installer dans les prairies et le long de la rivière au Saumon. De ce nombre indéterminé, on retrouve des fairies (les fées), les gnomes, les dwarf (des petits êtres), des pixies, des sprites et des brownies qui peuvent être gentils ou mauvais, dépendamment s’ils ont eu leur ration de lait.
Le but, explique M. Ostiguy, « est de créer un attrait où les familles peuvent venir s’amuser et utiliser leur imagination et créativité. » D’ailleurs, on croit que l’exposition à la médiathèque Nelly-Arcan contribuera à créer cet engouement et attirer les familles au parc Walter-MacKenzie. Au cours de l’exposition se tiendront des ateliers de créativité avec deux écoles locales ainsi qu’un autre pour le grand public. Mentionnons que les œuvres exposées sont celles de Gérald Ostiguy, Noëlle Hayes, Christiane Jutras, Julie Lagueux, Jo Cooper, Shelly Foster et Élange Cloutier.