Claude Boisvert, peintre

René Grenier, Le Stéphanois, Saint-Étienne-des-Grès, février 2019

Du 4 janvier au 2 février 2019, il était possible d’admirer l’exposition du Stéphanois, peintre, Claude Boisvert au Café du Marché. C’est donc dire qu’il vous restera encore quelques jours pour contempler ces peintures surtout axées sur des souvenirs de paysages.

 

La protection de l’environnement

Dès son jeune âge, avec un de ses oncles, il apprend les rudiments de la chasse, de la pêche et du trappage.  C’est ainsi qu’une passion naîtra. Par la suite, il choisit de poursuivre des études en génie civil au Cégep de Shawinigan. Avec du recul, il constate qu’il est biologiste dans l’âme en raison de sa passion pour la nature, la faune, la forêt et les grands espaces.

Il décide donc de suivre son instinct et se spécialise progressivement en génie environnemental. Au fil des années, il obtiendra le poste de coordonnateur en environnement au ministère des Transports, jusqu’à ce qu’il se retire à l’âge de 55 ans. Plus tard, il se rendra en Espagne pour parcourir le chemin de Compostelle afin de se ressourcer. Se sentant trop jeune pour se retirer définitivement du marché du travail, il offre ses services à titre de consultant privé. La vie lui offrira un magnifique cadeau au point de vue professionnel, soit un poste de spécialiste en environnement sur les projets routiers dans leParc national de la Mauricie pour une période de cinq ans. Un rêve devient réalité.

 

Il devient peintre

Depuis son enfance, il savait qu’un jour il peindrait et c’est à l’âge de 50 ans qu’il fera ses premiers tableaux. Se considérant comme n’ayant aucun talent en dessin, il rencontre madame Lise Champagne de Nicolet afin qu’elle lui enseigne les rudiments de la peinture intuitive; il continuera à se perfectionner par la suite en s’inscrivant à d’autres cours et en participant à des ateliers de peinture. Les années passent et il développera une façon bien particulière de travailler. De façon générale, il prend un sujet, une photo, un paysage qu’il aime comme point de départ pour ensuite le transformer selon son instinct; lorsque la peinture sera terminée, suite à plusieurs esquisses, il obtiendra une toile qui ne ressemblera en rien à l’originale tellement il l’aura transformée.

C’est une façon de travailler qui lui demande beaucoup d’énergie, de temps et d’imagination. Il se considère avant tout comme un peintre paysagiste. Amant de la nature et du sport en plein air, il transposera plusieurs paysages sur ses toiles avec des vues bien différentes.

 

Le plein air et la découverte de la nature

Un de ses sports favoris est le ski nordique, c’est-à-dire, le ski hors sentier. Accompagné de son épouse Christine, ils parcourent et sillonnent lacs et montagnes un peu partout au Québec. La randonnée la plus satisfaisante pour lui fut sans contredit d’avoir été capable, grâce à son GPS, de relier Trois-Rivières à La Tuque en 18 étapes pour une distance totale de 270 km.

Après avoir fait l’acquisition d’un petit motorisé, toujours accompagné de sa compagne, ils traverseront l’Ouest canadien et américain en 2010, le Labrador en 2012, ainsi que le Yukon et l’Alaska en 2014. Passionnés de la randonnée pédestre, ils optent pour des randonnées prisées en Europe, soit le tour du Mont-Blanc en 2017 et de la Corse l’été dernier. Finalement, les parcs nationaux du Québec ne sont plus un secret pour eux, ils les fréquentent autant en hiver qu’en été. Claude est un homme de passion et de plein air, l’aviez-vous remarqué?

Implication municipale

Étant donné qu’il est une personne très active, il a décidé, dernièrement, d’offrir ses services à la municipalité afin de combler un poste vacant au Comité consultatif d’urbanisme (CCU); avec toutes les connaissances qu’il possède, sans doute qu’il accomplira cette tâche avec succès.