Au 37e congrès de l’Association des Médias Écrits Communautaire du Québec (AMECQ) : Les journaux écrits communautaires se rencontrent

Jocelyne Aird-Bélanger, Ski-Se-Dit, Val-David

Le Ski-se-Dit a délégué deux membres de son CA pour la rencontre organisée par l’AMECQ pour les journaux communautaires écrits du Québec, rencontre qui avait lieu cette année en avril à l’hôtel du mont Gabriel. Venant de la Gaspésie, de l’Abitibi, des Laurentides ou d’ailleurs au Québec, plus d’une centaine de personnes impliquées dans la réalisation de quelques-uns des 81 journaux communautaires de la même famille que le nôtre se sont retrouvées pour s’informer, échanger et parler des défis à surmonter à chaque publication.

Bien sûr, la cohabitation du format papier et du format numérique fut de toutes les tribunes. Des ateliers portant sur le référencement, la photographie, le storytelling, les médias sociaux et les sites web furent suivis avec attention par les participants. Outre leur personnel salarié toujours très restreint, nos journaux communautaires peuvent compter sur des comités de bénévoles plus ou moins importants soit pour écrire des articles, photographier des événements, alimenter le site web ou encore administrer le journal dans leurs conseils d’administration.

Tous ces journaux donnent des nouvelles de nos villages et de nos quartiers et participent activement à la vie communautaire de nos milieux. Et les mêmes défis se retrouvent partout, soit le financement de nos journaux et la relève. S’ajoute à ces deux problèmes récurrents la nécessaire intégration du numérique dans toute la province. De plus en plus de journaux papier disparaissent – même La Presse. Par contre les journaux communautaires tiennent à leur publication papier et cherchent plutôt à réussir une cohabitation harmonieuse des deux modes d’information. L’impression et la distribution des journaux papier coûtent cher comparativement à la production et à la diffusion des journaux numériques, qui sont également plus simples à archiver. Ils ne jaunissent pas, sont stockés dans le « nuage » et peuvent être consultés à tout moment, n’importe où, à partir d’un téléphone cellulaire, d’une tablette ou d’un ordinateur Encore faut-il que les sites de nos journaux soient bien faits et consultés… Les médias sociaux et les versions numériques servent très souvent de locomotives aux versions papier, comme l’ont démontré les responsables des journaux de Bonaventure (echovillage. com), Trois-Rivières (gazettemauricie.com) et Ahuntsic–Cartierville (journaldesvoisins.com) à la fin du congrès, dimanche matin.

Ce 37econgrès organisé par l’AMECQ fut intéressant etriche en informations et expériences axées sur les médias écrits communautaires de l’avenir. Il aura lieu l’an prochain à Beaupré, dans la région de Québec. Nous y serons encore sans doute, au bénéfice de notre journal, qui, avec ses 45 ans, est toujours le plus ancien de la province et, parce qu’il évolue sans cesse, toujours aussi le plus résistant! (ski-se-dit.info)