Joyce Panadis dans son atelier, à Odanak. Photo : François Beaudreau

Bientôt au Carrousel du Louvre

François Beaudreau, L’annonceur, Pierreville, le 6 avril 2017

Des œuvres Joyce Panadis présentées au prochain Salon des Beaux-Arts de Paris. La carrière de l’artiste abénakise Joyce Panadis prend son envol. Ses œuvres feront partie d’une exposition collective présentée dans la prestigieuse salle du Carrousel du Louvre, dans le cadre du prochain Salon des Beaux-Arts de Paris, du 7 au 10 décembre 2017.

Pour l’occasion, l’artiste va produire trois nouvelles œuvres. « Je travaillerai sur de plus grands formats qu’à mon habitude. C’est un travail assez long, compte tenu qu’il faut que j’y mette plus de 150 heures pour faire aboutir une œuvre », explique Joyce Panadis. Ses dessins au graphite se démarquent notamment par leur sensibilité et leur réalisme saisissant.

L’artiste privilégie des thèmes en lien avec sa réflexion identitaire et avec la fierté de la communauté des Abénakis d’Odanak.

Si elle souhaite garder le secret pour l’instant quant aux sujets qu’elle va représenter, l’artiste précise néanmoins que ses prochaines œuvres vont s’inscrire dans la même veine que sa production récente, telle que présentée l’automne dernier au Musée des Abénakis, dans le cadre de l’exposition « L’essence d’un peuple ».

C’est par le biais d’un ami, lui-même un artiste, qui a parlé d’elle à un agent. Les œuvres de Joyce Panadis ayant fait forte impression, elle fut invitée à présenter son curriculum ainsi que des reproductions de ses dessins. Mme Panadis a finalement été sélectionnée par un jury pour faire partie de la prochaine exposition du Salon des Beaux-Arts de Paris, parmi 32 artistes canadiens de toutes les disciplines, invités dans le cadre du 150e anniversaire du pays. Des dizaines de milliers de visiteurs fréquentent chaque année cette exposition présentée au Carrousel du Louvre.

« Je serai sur place pendant l’exposition et j’espère en profiter pour échanger avec d’autres artistes. Je n’arrive pas à y croire. Je n’ai pas de mot. Je suis reconnaissante du privilège et je remercie notre Conseil de bande pour son appui », conclut Joyce Panadis.