La Nuit du pont couvert: Musique, maïs et plus!

Catherine Bouffard, Le Reflet du canton de Lingwick, Lingwick, septembre 2016

La Nuit du pont couvert ne renie pas ses origines, il y a toujours de la musique et du maïs. Et il y a bien plus! Les organisateurs savent exploiter le pont et ses alentours afin de nous faire vivre un festival inoubliable. L’édition 2016 s’est déroulée du 20 au 21 août dernier, au pont couvert McVetty-McKenzie, à Gould. Et comme l’an passé, une multitude d’artisans se sont faits un plaisir d’offrir leurs plus beaux produits.

 

Musique et plus

Bien sûr, la musique est au cœur de cet événement culturel et les différents groupes nous ont fait de super prestations. En se fermant les yeux, on pouvait presqu’entendre la voix de Janis Joplin à un certain moment donné. Mais plus que les groupes de musique, il y a eu un piano-bar, de la poésie et un spectacle de baladi. Un des moments forts a été, sans contredit, celui où Andrée-Maude Courval dansait avec un sabre sur la tête.

 

Maïs et plus

Afin de satisfaire tous les goûts et tous les appétits, divers kiosques offraient un menu différent dans la section alimentaire du site. Le traditionnel maïs sucré gratuit en a régalé plus d’un. L’équipe de la Ruée vers Gould servait des repas complets. En ajout cette année, l’utilisation d’un grand BBQ par des bénévoles qui ont servi des côtes levées et par une consigne de tapas. Tout ce choix a fait le bonheur des gourmands. Le lendemain matin, une équipe se servait du BBQ pour faire les saucisses et les toasts du déjeuner.

 

Et plus

Les incontournables, comme Le Buvard Publibrairie, le service de barbier et de tatouage étaient présents et bien actifs sur le site. La fabrication de dessus de table en morceaux de céramique était aussi populaire. Des vêtements, des chapeaux, des lampes faites de vaisselle recyclée, des bijoux, des peintures et des cadres végétaux ont sûrement trouvé quelques preneurs. Le camping a permis de faire durer le plaisir jusqu’au lendemain midi.

Dans les nouveautés offertes cette année : des produits pour la barbe et les cheveux, des t-shirts à l’effigie de La Nuit du pont couvert, un musée du rock’n’roll, un atelier pour peintres de tous âges. Il y avait aussi la possibilité de se faire un délicieux smoothie en pédalant sur le vélo à smoothie.

 

Fête intergénérationnelle

Encore cette année, le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous. Beaucoup de gens en ont profité pour aller s’amuser dans la rivière au Saumon : des grands-parents et leurs petits-enfants, des familles, des amis. Un espace de jeu pour les plus jeunes leur était spécifiquement dédié. Question de prendre une pause, deux chaises berçantes étaient installées face à la rivière.

Photo : Manon Rousso

Andrée-Maude Courval nous épate en tenant un sabre en équilibre sur sa tête pendant une danse en solo. Photo : Manon Rousso

Festival écologique

Les organisateurs se préoccupent de l’environnement, c’est pourquoi ils ont fait appel à une équipe spécialisée dans le recyclage. Cette dernière s’est occupée de gérer le tout durant le festival. Des bacs bien identifiés étaient installés un peu partout sur le site. Ainsi, la vaisselle en carton, les ustensiles en bois, les napkins et les restes de table ont servi à faire du compost. Plastique, papier et carton étaient recyclés. Même les mégots de cigarettes étaient recyclés. À l’entrée sur le site, une petite pochette était remise à chaque fumeur et lorsque celle-ci était pleine, il ou elle pouvait aller la vider dans un contenant identifié à cet effet.

Afin de limiter les déchets, les boissons étaient servies dans des verres, mini-pichets ou coupes identifiées avec le logo de La Nuit du pont couvert. En plus d’être réutilisables, ça a permis de conserver un souvenir de la fête.

Le titre d’un article paru dans la Tribune du 18 août : « La Nuit du pont couvert, un festival à échelle humaine. » est très représentatif de l’événement. L’atmosphère qui y règne, les rencontres que l’on y fait, nous donnent l’envie d’y être encore et encore.