Joël Deschênes
En octobre dernier, l’AMECQ tenait deux rencontres régionales; une à Québec pour la région Chaudière-Appalaches/Capitale-Nationale/Mauricie/Saguenay–Lac-Saint-Jean, et l’autre à Drummondville pour la région Estrie/Montérégie/Centre-du-Québec
À l’ordre du jour : formation, information et discussions. Le sujet qui a dominé nos échanges est celui de la relève. Bien que nous soyons tous passionnés dans ce que nous faisons dans notre journal respectif, il vient un temps ou prendre notre retraite est une option envisageable, voire une obligation pour certains. Laisser sa place, oui… mais à qui ? Les candidats aux postes qui demandent une implication profonde, comme ceux du CA ou de la production, ne se bousculent pas aux portes.
Quand on regarde la moyenne d’âge des administrateurs, on voit rapidement le défi qui nous attend dans un avenir pas si lointain. Il faudra bientôt trouver des jeunes (50 ans et moins !!!) pour remplacer la vieille garde. Le problème est que ces « jeunes » sont introuvables. La gens de cette tranche d’âge n’abordent pas le bénévolat de la même manière que ceux de la génération précédente. Il n’est pas trop compliqué de recruter des bénévoles quand l’implication se limite à quelques heures par mois, mais au-delà de ce seuil, ça devient très difficile. C’est encore pire si la tâche à accomplir s’accompagne de lourdes responsabilités.
Il ne faut surtout pas désespérer, il y a encore des gens qui sont prêts à s’impliquer. Il faut juste les motiver un peu, ou leur lancer un SOS. C’est le cas du journal Le Cyri-Lien de Saint-Cyrille-de-Lessard qui, après avoir cessé de publier pendant sept mois, faute de personnel, a été redémarré par une équipe toute neuve. Ou encore, le cri du cœur lancé par l’équipe du Trait d’union de Saint-Bruno-de-Kamouraska, qui a motivé un jeune à se joindre à l’équipe.
Si vous vivez ou avez vécu une telle situation, n’hésitez pas à nous le partager, ça ne peut qu’être bénéfique pour nous tous.