Le rôle de l’ADN

Depuis leur entrée en poste le 1er avril 2019, les agents de développement culturel numérique ont œuvré sur plusieurs projets de différentes envergures à l’intention de leurs membres et de leurs organismes.

Le chantier des ADN

Pour leur part, les chantiers, ces projets collectifs regroupant des ADN de divers milieux, se sont multipliés et ont fortement évolué depuis leur implantation en mai 2019. J’ai rejoint il y a quelques mois le chantier « Engagement ». L’objectif primaire est de travailler sur des stratégies d’engagement par des moyens numériques à l’intention des publics de nos organismes.

Récemment, le chantier a pris un tournant. Nous avons décidé de développer des podcasts sur des thématiques précises liées à l’engagement (publics minoritaires, jeunesse…). Notre équipe a l’intention d’inviter des experts en engagement issus des milieux culturels que nous interviewerons pour nos podcasts. Nous avons constaté lors de nos discussions, les préoccupations d’engagement n’étaient pas les mêmes pour tous. Cela dit, il était primordial de trouver un compromis qui conviendrait à tous nos milieux, la baladodiffusion est le moyen parfait, d’autant plus que le format gagne en popularité ces dernières années.

Les mémos numériques

À l’interne, chaque ADN travaille sur des projets pour favoriser la transformation numérique des organismes et de leurs membres. Plusieurs d’entre nous œuvrent au développement de boîtes à outils. Le numérique est un allié incroyable. Toutefois, s’y initier peut être une expérience déplaisante pour certains. La création de littératie numérique est importante dans la démarche de nos organismes et du réseau des ADN. Nous souhaitons que nos membres embarquent avec nous dans cette aventure et qu’il y ait une pérennité des pratiques lorsque nous les quitterons dans deux ans.

De ce fait, je travaille depuis quelques mois sur une série de chroniques intitulées « Mémo numérique ». Vous avez peut-être remarqué qu’elles ont été lancées pour la première fois sur le site internet et les réseaux de l’AMECQ le 31 janvier dernier. Deux chroniques seront publiées à chaque 15 et 30 de chaque mois.

Les enjeux récurrents

Dans un autre ordre d’idées, le 1er avril prochain marquera le début de ma deuxième année en tant qu’ADN à l’AMECQ. Depuis les douze derniers mois, j’ai eu la chance de connaître, d’analyser et d’assister une grande partie des 80 médias écrits de l’association. Pour les deux prochaines années, j’aspire à collaborer et à développer des projets concrets à l’intention de l’association et de ses membres. Les informations amassées lors de nos entretiens vont contribuer à leurs réalisations. Vous m’avez fait part de vos bons coups, de vos valeurs ainsi que de vos inquiétudes. Ces éléments ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd (je vous confirme que je suis réellement un peu sourde). La cause des médias écrits communautaires a beaucoup de valeur. Elle gagne à être transmise à plus large échelle, surtout aux plus jeunes.

J’aimerais porter une attention particulière à des enjeux récurrents que vous m’avez mentionnés. Je suis consciente que le manque de main-d’œuvre, le manque de temps, l’hermétisme partiel et la charge de travail supplémentaire que représente le numérique sont susceptibles de vous rendre la tâche difficile. Je suis sensible à ces enjeux. J’espère développer des solutions avec vous pour remédier à tous vos soucis.

L’objectif de l’ADN

En fait, mon objectif et l’objectif du Réseau ADN ne sont pas d’imposer les transformations numériques à leurs membres. Pour ne citer que quelques exemples, le travail de l’ADN est de les sensibiliser les membres aux contributions positives de ces transformations dans leur démarche puis de leur montrer l’existence de ressources pouvant leur simplifier la vie. Pour ma part, j’aimerais vous montrer qu’il est possible, pour les médias communautaires, de rayonner au-delà de leurs communautés en appliquant certaines pratiques numériques.

Ultimement, toutes les réflexions partagées lors du congrès, des rencontres régionales et lors de nos entretiens téléphoniques m’ont servi de motivation à créer une boîte à outils exclusivement dédiée aux membres de l’AMECQ. En ce sens, j’ai voulu présenter l’idée des « transformations numériques » sous un autre angle lors de la réalisation de mes « mémos numériques ». Avec l’aide d’Ana Jankovic, l’adjointe aux communications de l’AMECQ, nous avons créé des outils qui se veulent visuellement invitants, plus jeunes, plus dynamiques et qui témoignent d’une sensibilité face aux enjeux de la presse communautaire. J’espère vraiment qu’ils vous aideront à vous familiariser avec certains concepts et vous donneront une perspective positive des transformations numériques.