L’AMECQdote, septembre 2017

Pour bien sélectionner vos articles

Yvan Noé Girouard

On me demande régulièrement quels sont les critères de sélection à partir desquels nous sélectionnons les articles qui se retrouvent sur le site de l’AMECQ. À vrai dire, tout est relatif, ce n’est pas parce qu’un texte n’est pas sélectionné qu’il est mauvais. Le contraire est tout aussi vrai : ce n’est pas parce qu’un texte est sélectionné qu’il soit garanti qu’il est excellent.

 

Critères pour le site de l’AMECQ

Ce que nous évaluons d’abord est le caractère local ou régional d’un article (sauf, peut-être, dans le cas d’une chronique). Le texte doit aussi être signé. Il ne doit pas s’agir d’un communiqué de presse ou d’un texte émis par un organisme, encore moins d’un publireportage. Le texte doit avoir été écrit de la plume d’un collaborateur d’un journal (journaliste bénévole ou rémunéré). L’article ne doit pas être trop long. Il doit aussi avoir été écrit dans un style qui respecte les différents genres journalistiques (nouvelle, reportage, entrevue, opinion). Sur le site de l’AMECQ (ce qu’on appelait autrefois Le Québec des régions), les textes sélectionnés doivent pouvoir s’inscrire dans les catégories suivantes : actualités, vie communautaire, arts et culture, entrevue, chronique et opinion.

 

Critères pour les Prix de l’AMECQ

On me fait part également de commentaires concernant les Prix de l’AMECQ : « Comment ça se fait, me demandent certains, que notre journal n’a pas gagné de prix ? » « Ça ne vaut pas la peine de s’inscrire, affirment d’autres, on gagne jamais. » J’entends aussi des choses comme : « C’est juste les gros journaux qui gagnent. » Eh bien ! Les critères de sélection pour les Prix de l’AMECQ sont semblables à ceux que doivent respecter les textes qui sont publiés sur le site Web.

Souvent, des journaux nous font parvenir des articles qui ne tiennent pas compte des catégories ou bien ils les inscrivent tout simplement dans les mauvaises catégories. L’utilisation beaucoup trop fréquente du « je » est à proscrire. On ne doit donc pas utiliser le « je » dans les articles de faits (nouvelle, reportage et entrevue). On l’utilise avec modération dans les textes d’opinion, chronique et critique (arts et culture). Il arrive aussi que les textes ne soient pas signés, ou encore, on nous envoie tout bonnement des communiqués d’organismes.

 

Outils de formation à votre disposition

Ce n’est pas vrai que ce ne sont que les journaux à gros tirage qui remportent des Prix. Sur 60 textes en nomination dans les différentes catégories lors de la dernière remise, 20 provenaient de journaux à petit tirage (moins de 5 000 exemplaires). La qualité d’un texte journalistique n’a rien à voir avec le tirage. Je sais, vous allez me dire qu’il n’y a tout de même eu que 20 articles provenant de plus petits journaux. Eh bien ! Je vous répondrai qu’on peut toujours faire mieux. L’AMECQ s’évertue à produire des documents de formation, le dernier en lice, « L’écriture journalistique d’une nouvelle » https://amecq.ca/capsules-video/, une petite capsule de formation de quelques minutes seulement, vous en dira long. Et si pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a le DVD de formation « L’écriture journalistique de base » https://amecq.ca/publications/outils-de-formation/, toujours sur le site de l’AMECQ, où l’on peut apprendre comment écrire des articles selon les différents genres journalistiques. Je vous invite à les consulter.

 

Défi à relever

Ce n’est pas sorcier, on applique les procédés de l’écriture journalistique comme s’il s’agissait d’une recette. Vous verrez, les résultats seront étonnants. Je ne veux donc plus entendre l’excuse suivante : « Je ne suis pas un journaliste professionnel. » Je lance plutôt le défi suivant : suivez les recettes d’écriture journalistique. Vous verrez ainsi augmenter le nombre de textes de votre journal qui seront sélectionnés, soit sur le site Web, soit aux Prix de l’AMECQ.

C’est fou comme il y a des gens qui ont une belle plume dans les journaux communautaires ! J’ai bien hâte de lire vos textes !

 

Grande nouvelle 

Ana vient de donner naissance à une merveilleuse petite fille prénommée Éva. Ana est donc en congé de maternité et sera de retour en août 2018. D’ici là, Muriel Adekambi la remplacera à titre d’adjointe aux communications. Muriel connaît bien l’Association pour y avoir déjà remplacé Ana une première fois en 2012-2013.

 

Campagne de publicité

L’AMECQ a débuté en septembre une campagne de publicité intitulée « Nous sommes les experts de l’hyperlocal » afin de promouvoir l’achat de publicité locale dans les journaux et magazines communautaires. Deux modèles de publicité, sous différents formats ont été envoyés aux membres de l’AMECQ en juin dernier. Si vous avez oublié d’insérer cette publicité dans votre édition de septembre, il n’est pas trop tard pour la faire paraître en octobre.