Par François Beaudreau
François Beaudreau, le président de l’AMECQ
Le récent congrès de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), tenu sous le thème « Prêts pour le numérique », a répondu aux attentes des représentants des 37 journaux participants. Des ateliers proposés, sur la rédaction, la publicité Web ou les modèles d’affaires, il est ressorti l’importance de miser sur un contenu de qualité accessible et renouvelé. Donc, pour le Web aussi, il n’est point de salut sans contenu. Et ça, les membres de l’AMECQ savent le faire, car fournir du contenu rédactionnel de qualité, c’est ce qui anime chaque jour les bénévoles et journalistes des médias de l’Association. Un premier constat encourageant : non seulement nous sommes prêts pour le numérique, mais notre travail est indispensable, qu’il soit question d’alimenter le support Web comme celui de l’imprimé.
Pour les médias regroupés au sein de l’AMECQ, le vrai défi est d’adapter le Web au modèle communautaire, assumé et animé par des gens du milieu. Pour accomplir le virage avec succès, nous devons prendre du recul et envisager des solutions qui débordent la seule question du « numérique », comme d’assurer la relève de nos bénévoles, leur offrir un encadrement solide, chercher les ressources complémentaires à la création et au maintien d’un support Web.
Force est de constater que tous les articles publiés par les médias écrits communautaires demeurent pertinents pour le présent comme pour le futur. Non seulement les journaux membres de l’AMECQ rendent compte de l’information locale et régionale, mais ils participent, à leur échelle, à enrichir le débat démocratique en faisant contrepoids à la crise de confiance qui ébranle la crédibilité des journalistes dans notre monde contemporain. Dans ce contexte, comment imaginer un site d’information sur le Web sans un contenu de qualité ?