Le TDN : Trente-cinq ans déjà ! Quel avenir pour les journaux papier ?
Louise Vachon, présidente du journal des villes nordiques Le Trait d’union du Nord, Fermont
Fermont a la chance de pouvoir compter sur un média écrit en format papier qui perdure fièrement depuis 35 ans. Les fondateurs seraient assurément très fiers des résultats de leurs labeurs initiaux.
Pour en arriver là et pour survivre, que d’embûches cette publication a dû surmonter. Je pense aux collectes de fonds, aux demandes de subvention, aux déficits, aux poursuites intentées, aux fermetures temporaires, au roulement de personnel, à la formation de la main-d’œuvre (ou des ressources), aux problèmes informatiques pour ne nommer que ceux-là. Malgré tout, les équipes d’employés et de bénévoles qui se sont succédé ont su garder le cap.
Celles-ci n’avaient et n’ont toujours qu’une seule motivation : publier un journal de grande qualité qui parle des gens d’ici, informe la population et met en valeur nos activités, nos organismes et nos entreprises.
Depuis l’arrivée de l’ère de l’Internet, les médias de la presse écrite vivent la pire crise de leur histoire et plusieurs réclament des mesures urgentes de la part des gouvernements. Bien que la plupart des journaux écrits aient pris un virage numérique, cela ne leur a cependant pas permis de compenser la tendance marquée de la baisse des revenus publicitaires, principale source de financement alimentant la couverture médiatique.
Il en va ainsi de votre périodique, le défi demeure de taille pour les années à venir et nous osons espérer que les instances politiques et notre lectorat continueront à nous soutenir dans cette grande aventure afin d’assurer la continuité de cette belle vitrine locale et régionale que constitue le journal.
J’aimerais sincèrement remercier toutes les personnes qui se sont impliquées au sein du conseil d’administration ainsi que les bénévoles, qui ont donné de leur précieux temps en collaborant au journal, soit par leurs chroniques, leurs articles, leurs photographies, leur aide à la correction ou au soutien technique.
Je tiens à remercier le défunt Centre local de développement (CLD), emporté dans la tourmente politique, qui nous a beaucoup appuyés. Il me faut également absolument souligner l’apport des organismes communautaires, des commerces et des entreprises ainsi que celui de la Ville de Fermont et de la MRC de Caniapiscau qui ont cru et croient toujours en la visibilité que leur offre le journal grâce à la publicité.
Merci aussi à tous les employés qui ont relevé le défi et oeuvré à la qualité du contenu dans le cadre de cette belle aventure médiatique et merci à l’équipe actuelle, qui, par son professionnalisme, contribue à la vitalité de ce journal communautaire.
Merci à nos lecteurs : vous êtes notre raison d’être.
Longue vie au TDN !
Le début d’une grande aventure appelée Le Sentier
Jean-Pierre Fabien, Le Sentier, Saint-Hippolyte
« Le journal a beaucoup plus d’impact que ce que nous pourrions penser. »
Le 30 janvier, une rencontre est organisée chez Alain Labelle pour parler des débuts du Sentier. Se trouvent aussi sur place Monique Beauchamp et Claude Vadeboncoeur. C’est grâce aux souvenirs de ces trois fondateurs du journal que nous refaisons l’histoire.
Des personnes engagées
Ensemble avec quelques autres bénévoles, dont Jocelyne Thibault, Claudette Domingue, André Bourdeau et Thérèse Labrosse, ils deviennent l’équipe de la première heure, l’équipe qui a fondé notre journal communautaire. Tout est parti d’un constat. On a remarqué que la municipalité, les commerçants et les associations de Saint-Hippolyte avaient de la difficulté à communiquer des nouvelles importantes qui, si elles avaient été connues, auraient informé et mobilisé la population.
Des amis précurseurs de changement
Les circonstances du début méritent d’être expliquées. Elles peuvent se résumer par la rencontre d’Alain Labelle, natif de Saint-Hippolyte, et de Claude Vadeboncoeur, nouvellement engagé par la Municipalité à titre de directeur des loisirs. Alain est aussi engagé pour créer le réseau de pistes de ski de fond. Il héberge Claude chez lui pendant quelques mois. Nous sommes en 1982. Commence alors une amitié encore bien vive à ce jour. À cette époque, ce qui tracasse Claude, c’est la grandeur du territoire hippolytois, l’incapacité d’informer en temps et lieu les personnes concernées et le manque de réseautage. L’idée d’un journal prend de plus en plus forme, mais comment trouver des personnes pour y travailler bénévolement ? Comme Alain connaît tout le monde ou presque, il recrute plusieurs personnes intéressées. Les ressources humaines nécessaires ainsi trouvées, le but est de plus en plus accessible.
Après mûre réflexion…
Après avoir longuement réfléchi, Claude Vadeboncoeur décide de prendre les devants et annonce ses couleurs dans un document qui sera soumis au conseil municipal. Le document est bien structuré, bien orchestré. Les objectifs sont déjà explicités. Le budget est annoncé. Tout a été pensé. Il est donc résolu de procéder à la réalisation d’un journal communautaire à Saint-Hippolyte avec une première édition en mars 1983!
Des bénévoles très dévoués
Les bénévoles doivent donc s’occuper de tout, sauf de l’impression du numéro. Ils reçoivent les textes des différents commerçants, associations, résidants et doivent les taper à double interligne en respectant des marges précises prescrites par l’imprimeur. Jocelyne Thibault agit à titre de secrétaire. Sans local attitré, l’équipe pionnière se rencontre chez l’un comme chez l’autre. La correction des textes, la recherche de commanditaires, la mise en page, la livraison à domicile sont toutes des tâches assumées par l’équipe de première heure. De fil en aiguille, nous assistons à la venue d’autres bénévoles. C’est le cas de Mireille Vezeau, de Louise Bélair, de Lise B. Gendron et de Janine Gagné. Chacune des personnes engagées partage son expertise. Tout le monde est centré sur la tâche et n’a guère de pensée pour la longévité du journal. Pourtant, ces personnes savent qu’elles accomplissent une tâche unique et importante qui rend service à la population tout entière. « Au tout début, même si le journal avait duré seulement trois ou quatre mois, cela aurait été un acquis pour la municipalité », explique Claude Vadeboncoeur.
Et de nos jours…
Parce qu’un réseau de communication efficace est né, les gens se sont sentis interpellés. « Avec cet outil, on a créé un sentiment d’appartenance. Si Le Sentier a survécu, c’est que le journal répondait à un besoin », affirme avec conviction Alain Labelle. « Le Sentier doit continuer à se concentrer sur ce qui se passe à Saint-Hippolyte. Il a une belle réputation. Nous souhaitons longue vie au journal ! » clame Alain Labelle. Claude Vadeboncoeur conclut en disant : « C’est vrai que nous avons été des défricheurs. Mais l’équipe d’aujourd’hui ressemble à des planteurs d’arbres. »
Même après 35 ans, l’espoir de la continuité est donc semé pour les années à venir…
La mission d’information du Tour des Ponts
Sylvie Gourde, Tour des Ponts, Saint-Anselme
Le 15 mars dernier, l’organisme Éditions à la lettre, responsable de la publication Le Tour des Ponts, tenait sa 29e vingt-neuvième assemblée générale annuelle. La rencontre fut propice à la présentation du rapport des activités et du bilan financier au 31 décembre 2017.
Rapport des activités
Le rapport des activités fait état de la publication des onze numéros annuels (relâche chaque année en juillet) pour une moyenne de 38,6 pages par publication. Selon les exigences du ministère de la Culture et des Communications, chaque édition doit consacrer plus de 40 % du nombre de ces pages à l’information locale et régionale. Nous dépassons le cap des 65 %, et 30 % de ces pages sont dédiées à du contenu rédactionnel original.
Bon an mal an, l’organisme doit recruter au moins 111 membres. Nous atteignions cependant ce nombre de justesse avec 112 membres au 31 décembre 2017.
Le Tour des Ponts doit favoriser la participation citoyenne et la promotion des événements culturels et patrimoniaux. Nous livrons, en concordance avec cet objectif, plusieurs nouvelles et comptes rendus.
Bilan financier
Malgré un contrôle serré des dépenses, l’organisme a terminé son exercice financier au 31 décembre 2017 avec un déficit de 3533 $ imputable à la baisse des revenus publicitaires, tant locaux que gouvernementaux. Conséquemment, nous devrons diminuer le nombre de pages publiées mensuellement au cours de la présente année.
Conseil d’administration
Bon an, mal an, l’organisme doit procéder à l’élection d’administrateurs. Deux postes venaient à échéance en 2018, soit les postes numéro 2 et numéro 4. Ont ainsi été reconduits dans leur fonction M. Réal Audet, à titre de représentant municipal, et Mme Françoise Chabot. Mme Johanne Côté, nouvellement élue, viendra compléter le mandat de M. Guy Nadeau (siège numéro 3), qui est parti pour cause de déménagement. M. Nadeau avait été actif au sein des Éditions à la lettre d’avril 2011 à mars 2018. Le conseil d’administration remercie chaleureusement M. Nadeau pour sa généreuse implication au bon fonctionnement de l’organisme.
Porté par le dynamisme du milieu
Le Tour des Ponts maintient sa mission d’information dans le souci de susciter la participation citoyenne, de stimuler le milieu municipal, de soutenir les organismes dans leur offre de services, de contrer l’analphabétisme, de promouvoir la langue française et de contribuer au rayonnement des Anselmois et Anselmoises.
Un drôle de projet au journal Ski-se-Dit : Caricature au village
C’est avec plaisir que le journal Ski-se-Dit accueillera, en cette année de son quarante-cinquième anniversaire, un drôle de projet piloté par Daphnée Cyr dans le cadre d’une entente entre la municipalité de Val-David et le ministère de la Culture et des Communications. Intitulé « Val-David vu par 1001 visages », ce projet proposera, à chaque parution du journal, une nouvelle caricature inédite inspirée par Val-David et ceux qui l’habitent. À tout seigneur tout honneur, le premier caricaturiste professionnel à relever le défi (et le crayon) est Robert Lafontaine, de Sainte-Agathe-des-Monts, à qui nous devons l’événement annuel 1001 Visages, qui rassemble chaque automne à la salle communautaire de l’église quelques-uns des meilleurs caricaturistes du Québec.
Robert Lafontaine est mycologue de formation. Rien d’étonnant à ce qu’il s’intéresse à tout ce qui touche les plantes, les champignons et l’Homo sapiens, nombreux dans notre région, et source infinie d’inspiration pour ses dessins. Détenteur d’une maîtrise en sciences biologiques de l’Université de Montréal, il se consacre d’abord à la recherche; les labos, les chèques de paie et les congrès scientifiques internationaux l’accueillent à bras ouverts. Hélas! Un jour, il tombe sur la tête et, dans son égarement subséquent, devient caricaturiste et sproutologue. Rêvant au palais royal qu’il pourrait s’offrir en encaissant ses droits d’auteur, il n’attend pas que Justin légalise le cannabis pour réaliser qu’il est un gelé naturel emporté par ses fantasmes euphoriques.
C’est ainsi qu’il part à la recherche de bibittes rares à caricaturer et qu’il atterrit à Val-David, où il en trouve quelques milliers. Alors, à vos risques et périls, vous le croiserez peut-être, rue de l’Église ou dans une forêt proche, cahier de croquis à la main, tel un Lafontaine qui reprend, avec ses images, ce que son ancêtre, Jean, décrivait avec des mots : l’observation des phénomènes terrestres. Autrement, vous pourrez voir ses dessins dans le journal Ski-se-Dit en 2018, ce qui ouvrira la voie à une collaboration régulière que le journal, renouant avec une tradition de la presse, souhaite désormais perpétuer.
Comité de rédaction du journal Au Fil de la Boyer
Jean-Pierre Lamonde, Au fil de la Boyer, Saint-Charles-de-Bellechasse
Après quelques années d’absence, le comité de rédaction du journal refait surface. Nous l’avions perdu au moment du départ de la rédactrice en chef. Nous saluons avec bonheur le retour de ce comité, dont le mandat est d’assurer une meilleure qualité et une plus grande diversité d’articles dans le journal, tout cela afin de mieux refléter la vie communautaire. Nous remercions les personnes qui ont bien voulu accepter de relever ce défi. Nous vous les présentons. C’est à eux que nous devons ce numéro de mars fort enrichi.
Valérie Brancquart
Elle habite Saint-Charles depuis cinq ans avec son conjoint et leurs trois fils. C’est une intervenante sociale oeuvrant dans Bellechasse et Lévis pour le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS). Elle souhaitait s’impliquer dans ce milieu qu’elle estime rempli de potentialités. Par son engagement au journal, elle souhaite valoriser les personnes et les activités des organisations.
Monika Bernard
Monika est originaire de Scott en Beauce. Avec son conjoint et leurs trois fillettes, ils sont arrivés ici en 2016 seulement et la voilà qui accepte déjà de s’impliquer dans diverses organisations dont La Boyer et les Loisirs. À La Boyer, elle sera trésorière en
plus de participer à la rédaction. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences comptables et travaille à Revenu Québec. Comme Valérie, c’est une femme branchée. Elle trouve tout du bout des doigts sur son téléphone.
Christian Proulx
Christian est un ancien de La Boyer. C’est un homme d’énergie. Il aime écrire et entreprendre. Il assume, depuis les dernières élections municipales, la couverture. Il fut rédacteur en chef de La Boyer durant plusieurs années. Il a beaucoup donné au journal, et nous lui devons d’avoir remis en route le comité de réaction, dont il sera le coordonnateur. Il a fait sa carrière à la Régie de l’assurance maladie du Québec entre autres comme responsable des communications.
Jean-Pierre Lamonde
Pour ma part, je suis président du conseil d’administration du journal et, jusqu’à récemment, je coordonnais la production du journal. Ne me percevant plus comme faisant partie de la relève, je suis heureux que d’autres personnes, plus près de la relève, viennent prendre la responsabilité de la rédaction à La Boyer.
300e visite à domicile pour l’Épik
Yvan Roy, Épik Cacouna, Cacouna
En 300 numéros, depuis 44 ans, il s’en est écrit et passé des choses, des petites et des grandes… N’ayez crainte, je n’ai pas ici l’intention d’en faire le tour. J’aimerais toutefois, comme dans chaque « Édito » de cette quarante-quatrième année, présenter certains faits des décennies passées, de décennie en décennie, et dont on pourrait encore profiter aujourd’hui.
Il y a 40 ans, à l’aube de l’année 1978, tel que mentionné dans l’« Édito » du numéro 28, il était décidé que l’Épik serait désormais distribué gratuitement à toute la population, avec possibilité d’abonnements extérieurs à 2.00$. Les fonds devaient être assurés par des commanditaires et des dons, la Caisse populaire ayant accepté de combler le déficit, si nécessaire. À compter de janvier, l’Âge d’Or, l’AFEAS, les Fermières, les Loisirs Kakou, la Chambre de commerce et l’UPA s’engageaient à assurer une page chaque mois…
Il y a 30 ans, dans le numéro 107, de mars-avril 1988, la Une titrait : «Gros-Cacouna tremble encore !» Le 29 février avait été dévoilé et signé le projet d’implantation d’une usine de broyage de ciment par la Compagnie Miron Inc. L’événement avait été peu couvert par les médias et, voulant assurer à la population un minimum d’informations pertinentes, l’Épik avait directement contacté le vice-président de Miron Inc.-Région de l’Est et présentait, dans un « Édito » de deux pages, les informations de base sur les enjeux du projet et les réponses recueillies concernant les enjeux de sécurité et les perspectives d’emploi, sujets qu’aucun journaliste n’avait couverts à l’occasion du lancement.
Dans ce numéro de 1988 débutait aussi une nouvelle chronique de Roger Thibault, de la famille Thibault du bois des Belle : «Menteries vraies sur Cacouna» ou «Comment tirer de l’oubli quelques perles de la p’tite histoire de Cacouna». Cette chronique allait se poursuivre jusqu’aux Fêtes de juillet 2000 (numéro 185) soit plus de 12 ans ou 78 numéros plus tard. Un record de durée encore jamais égalée pour une chronique.
C’est en avril 1988 que paraissait également la seconde parution du Boubou Journal, supplément jeunesse de 8 pages, réalisé par et pour les jeunes, une initiative de l’équipe des jumeaux April (fils d’Aline et Rosaire), et qui ne se répétera malheureusement qu’à quelques reprises.
Il y a dix ans, Avril 2008, no 240. «L’Epik, bulletin ou journal?» Dans cet « Édito », l’Epik est en période de renforcement de sa mission. «Comme journal communautaire, oui l’EPIK joue son rôle en couvrant activités, comptes rendus, petites annonces et communiqués d’intérêt, mais il ne le jouerait pas pleinement s’il ne faisait que ça. (…) Au-delà des communiqués, on doit approfondir l’information, amener le lecteur à en saisir le sens, à voir l’impact qu’elle peut avoir sur le milieu. Le journal doit aussi permettre l’expression des citoyens dans des chroniques ou des articles d’opinion. (…) Notre journal communautaire doit être le lieu privilégié de l’information locale, de l’expression citoyenne, des échanges d’idées et d’opinions (…) pour que jaillissent les solutions, les compromis, les initiatives permettant de faire de Cacouna un lieu où il fait bon vivre et grandir.»
Et pour aller dans ce sens avec les nouveaux médias sociaux, c’est à cette époque, il y a maintenant 10 ans, que l’Epik se préparait à mettre sur pied son site Web, www.journalepik.com.
Le rythme des suivis a bien sûr varié selon l’importance des enjeux que nous avons eu à traverser ces 10 dernières années, et selon la volonté des citoyens d’y réagir. Ces objectifs demeurent tout aussi valables et pertinents aujourd’hui, mais le moyen privilégié est davantage la page Facebook du journal, le site demeurant utile pour conserver les archives de nos dossiers et articles de fond et pour y rendre disponibles toutes nos parutions depuis 2008, en format PDF couleur.
Dans ce contexte, la campagne de membership (qui est annoncée au bas de la page 2 et qui se termine le 19 mai) est moins une campagne de financement qu’un geste d’appartenance à un milieu à qui l’on veut donner une âme qui nous ressemble, qui nous rassemble. Le dépôt de votre nom et d’un don symbolique (5$) dans la boîte au Marché Desbiens est important pour montrer l’appui des citoyens dans nos demandes annuelles de subvention de fonctionnement, mais aussi pour vous sentir un peu plus enracinés dans un milieu où il fait bon vivre.
Résidents de Cacouna, l’Epik format papier continuera, pour un temps encore, à vous faire sa visite régulière à domicile six fois par an, pour vous garder en contact avec ce coin de pays où vous avez choisi de vivre et pour vous permettre, nous le souhaitons, d’y ancrer vos racines et de trouver qu’il fait bon y vivre. C’est l’objectif du Journal depuis ses tout débuts !
Hommage aux fondateurs du Stéphanois
Amina Chaffaï
D’un anniversaire l’autre, nous voilà rendus à la 40e année du Stéphanois et, si mon décompte est bon, la copie que vous tenez dans vos mains est la 435e à être publiée. Le pari de l’équipe fondatrice a été gagné : Le Stéphanois est installé dans vos cœurs, vos foyers et vos habitudes.
Il y a 40 ans, un petit groupe de visionnaires se sont donné un outil de communication conçu par et pour leurs concitoyens afin de faire circuler l’information de ce qui se passait chez eux. Quel bel accomplissement ! Je les en félicite très chaleureusement.
L’instigatrice de l’idée du journal, Henriette St-Pierre, a été appuyée dans ce projet par Nicole Lampron et Marie-France Dubois, qui ont participé au journal dès le départ. Par la suite, Georgette Guimond et Réjean Côté se sont joints à l’équipe. Au fil des ans, plusieurs dizaines de bénévoles se sont succédé pour offrir régulièrement ce mensuel, qui nous ressemble et nous rassemble, avec la même détermination et le même enthousiasme.
La presse joue un rôle central dans toute démocratie; on s’entend là-dessus. Le Stéphanois, étant un média écrit communautaire, libre et indépendant, confère à la population de notre territoire de Saint-Étienne-des-Grès et de Saint-Thomas-de-Caxton, une voix qui n’est pas négligeable. Ses bénévoles sont les yeux et les oreilles de ce qui se passe chez nous et ils le rapportent de façon honnête et professionnelle, sans chercher la controverse ou le sensationnalisme. Notre mission est d’informer et de partager. Nos lecteurs analysent, et se forgent leur propre opinion par la suite.
Cette attitude positive et constructive a permis une longévité peu commune pour un journal livré par des bénévoles. Des articles concernant le quotidien de notre municipalité, la vie au village et dans les rangs et des textes relatifs à des Stéphanois et Stéphanoises qui ont fait notre fierté et notre orgueil sont mis à la page afin d’intéresser tous les lecteurs; du moins, c’est notre objectif. D’ailleurs, plusieurs communautés nous envient notre journal, sa saine gestion et la constance de sa qualité.
Je tiens, par ailleurs à tirer un coup de chapeau à tous nos lecteurs et à nos annonceurs; sans vous, nous ne sommes rien. Le Stéphanois est le fruit d’un travail d’entraide rigoureux et inspiré par le quotidien des organisations locales et, plus rarement, régionales; les publicités nous permettent de le produire et répondent aussi à l’une de nos valeurs, soit la promotion de l’achat local pour appuyer nos commerces stéphanois. Nous les préparons et les rédigeons afin que vous les lisiez avec profit. Votre soutien et vos encouragements depuis 40 ans nous touchent et nous vous exprimons notre profonde gratitude.
En tant que successeurs, nous n’abandonnerons à aucun prix l’espace d’expression dont nous disposons et nous garderons en tête les règles de respect, d’équité et d’indépendance qui sont les valeurs de ce mensuel.
On ne fera pas de grosses fêtes coûteuses, mais, collectivement, il est bon de se souvenir que notre journal, à sa façon, a contribué à faire de notre communauté ce qu’elle est aujourd’hui. Bon anniversaire, Le Stéphanois !
Les 25 ans des Échos Montréal : Merci pour ce beau défi !
Benoît Gaucher, Échos Montréal
Il faut bien le dire, je me suis réellement épanoui dans ce poste exigeant de rédacteur en chef. Cette fonction nécessite de relever chaque mois un défi majeur : publier un journal de qualité afin d’informer la population via un média divergent et proche des gens. Bien sûr, j’ai pu mettre en pratique mes acquis académiques en gestion au profit d’Échos Montréal, mais j’ai aussi dû apprendre la rigueur et la responsabilité qui incombe à un rédacteur en chef. Cette fonction est tout simplement formidable. Elle est centrale et offre la possibilité de travailler avec des corps de métiers divers et variés: journalistes, directeurs, représentants publicitaires, graphistes, imprimeurs, attachés de presse et j’en passe. Je garde le meilleur pour la fin, car ce poste me permet aussi de travailler avec le président du journal, Vincent Di Candido, qui sait l’estime que je lui porte et qui m’a accordé sa confiance en me proposant cette fonction.
Pour en revenir à ce beau défi, il faut ajouter que celui-ci est d’autant plus grand quand l’on considère l’essor du numérique. En effet, la première édition du journal (qui s’appelait à l’origine Les rumeurs de la rue) est sortie en 1993. À l’époque, avoir un ordinateur personnel relevait encore de l’exception, sans même parler de posséder d’une connexion internet, qui, le cas échéant, demeurait très lente et limitait donc drastiquement les possibilités. Au fil des 25 dernières années, la technologie a évolué à une allure folle. Pourtant, Échos Montréal a su s’adapter en modernisant son site internet, en redéfinissant régulièrement la facture visuelle du journal, en offrant une stratégie de marketing mixte ainsi qu’en tissant des liens durables et forts de confiance mutuelle avec ses annonceurs.
Ainsi, le journal n’a cessé de grandir, avec la contrainte (heureuse) de devoir changer régulièrement de nom. Rapidement, le journal Les rumeurs de la rue, qui couvrait la rue Saint-Paul, devint Les Échos du Vieux-Montréal Ouest, puis en 1995 Échos du Vieux-Montréal. L’aube du nouveau millénaire fut pour le journal un tournant majeur puisqu’à partir de 1998, la couverture s’étendait sur plus d’un quartier, ce qui donna le nom Échos Centre-Ville et Vieux-Montréal. En 2008, à la suite de l’augmentation toujours plus forte de la distribution du mensuel fut prise la décision de lui attribuer son nom actuel, Échos Montréal. Dix ans plus tard, le journal est maintenant aussi présent dans le Plateau et est distribué dans le quartier Westmount depuis le début de l’année.
Ce succès est dû à l’utilité pour les résidents d’un tel journal ainsi qu’à une forte cohésion au sein de l’équipe. Tous ont à coeur, chaque mois, de produire une édition esthétique et de qualité qu’on aura plaisir à lire. Je tiens ainsi à remercier chaleureusement toute l’équipe d’Échos Montréal, dont chaque membre contribue à la réussite. Merci aux journalistes, Katia, Samuel et Olivier, qui, chacun avec son style, avec sa plume, se font un point d’honneur à produire des articles de qualité. Merci aussi aux journalistes passés. Échos Montréal fut en effet, pour beaucoup, un tremplin et nous sommes ravis d’avoir pu favoriser le développement de leur carrière. Merci à Bertin Saint-Amand, de notre équipe marketing, d’avoir tissé des liens de confiance inébranlables avec les annonceurs grâce à son dévouement, à sa gentillesse et à son professionnalisme. Merci à François Sauriol, notre graphiste, qui contribue grandement par son perfectionnisme à permettre au mensuel de se distinguer esthétiquement. Merci aussi à Carl Bergeron, ancien rédacteur en chef du journal, qui m’a appris les ficelles de ce magnifique métier et merci à Mathieu Bock-Côté, dont le passage fut particulièrement remarqué.
Enfin, merci à l’équipe de direction, qui a su maintenir la barque tout au long de ces 25 ans, contre vents et marées ! Un grand merci donc à François Di Candido, directeur administratif, qui se dévoue corps et âme pour ce journal qu’il aime tant ! Un immense merci à la vice-présidente, Mercedes Hernandez, pour sa contribution exceptionnelle et vitale ainsi que pour sa légendaire bienveillance. Enfin, mille mercis à Vincent, qui, depuis qu’il l’a créé, investit toute son énergie et tout son temps pour faire perdurer une voix démocratique dissidente à travers ce journal, en y travaillant même les fins de semaine alors qu’il ne perçoit aucune rémunération.
Échos Montréal ne pourrait exister sans la contribution du ministère de la Culture et des Communications, mais avant tout sans la contribution de nos fidèles annonceurs, qui, il faut bien le dire, sont devenus pour certains, présents depuis plusieurs décennies, partie intégrante du journal. Un sincère merci à ces derniers pour la confiance qu’ils nous témoignent édition après édition.
Pour finir, j’aimerais remercier une femme que je n’ai pas eu la chance de connaître, Denise Di Candido, qui créa avec Vincent Di Candido le journal et qui y occupa le poste de rédactrice en chef. Bien qu’ayant quitté ce monde trop tôt, en 2006, son aura perdure au sein d’Échos Montréal et elle est l’une des raisons pour lesquelles tous, nous nous attachons à relever chaque mois ce beau défi : produire un journal de qualité pour informer la population.