Lombricompostage : ça grouille en 6e année à La Patrie

Jean-Claude Vézina, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 25 mai 2011

Une activité d'initiation au lombricompostage s'est tenue à l'école primaire Notre-Dame-de-Lorette, à l'occasion de la journée de la Terre. Pour la circonstance, Pierre Denis, du IGA Cookshire, participait au projet au nom du Fonds Éco IGA. L'organisme a engagé 5 430 $ qui ont été attribués à la région jusqu'en mars 2012. Ce financement s'inscrit dans les démarches entreprises par IGA Cookshire pour obtenir la certification LEED.

René Vachon, technicien en environnement à la MRC du Haut-Saint-François, a préparé la demande de subvention. Une partie a servi à acheter 30 bacs de compostage, dont 13 trouveront leur place dans les écoles de La Patrie, Weedon et de Saint-Isidore-de-Clifton. « Cette activité s'inscrit dans le projet de gestion des matières résiduelles », rappelait-il.

Marie-Claude Roy, de Québec'ERE, organisme non gouvernemental et à but non lucratif, a démontré aux écoliers attentifs, les grands principes du lombricompostage, aussi appelé vermicompostage. Passionnés par son exposé, ils ont porté une attention soutenue durant l'heure dévolue à l'apprentissage.

Mme Roy s'est employée à dédramatiser la relation que les vers entretiennent avec l'humain. Elle reconnaissait que beaucoup de personnes ont le dédain des lombrics. « Pourtant, avec un minimum de soin, un bac bien conçu et une « nourriture adéquate », ces bestioles rendent d'incroyables services dans la gestion des matières résiduelles », concluait l'animatrice.

Les élèves, fort intéressés, se sont engagés à poursuivre le projet tout en expérimentant plusieurs avenues afin d'obtenir le meilleur rendement. Jean-Pierre Saucier, directeur de l'école, et Alexandre Dumas, professeur de 6e, bouillaient d'excitation devant le potentiel éducatif généré par l'atelier. « Pour nous, expliquait M. Dumas, c'est le début d'une aventure dans l'expérimentation du lombricompostage ». M. Saucier, lui-même, s'est dit emballé d'apprendre tant de détails sur la vie des annélides, nom donné aux membres de cette famille. Sur les trois cents espèces de vers qui vivent sous notre climat, seuls les tigrés et les rouges exécutent le meilleur travail.

Nicole Robert, préfet de la MRC, ajoutait : « C'est une roue difficile à mettre en branle, tous ces gestes pour protéger l'environnement, mais la somme de tous ces petits gestes aide à protéger l'environnement. Ce n'est pas une question d'argent, mais d'éducation ».

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