Alexandre Millier-Boucher, Le P’tit Journal de Malartic, le 27 mai 2015
« Cette année, ces chansons avaient, pour la plupart, une idée commune. C’est pourquoi les Compagnons du Nord souhaitent, le temps d’une soirée, vous inviter… AILLEURS! ». Voilà ce qu’on pouvait lire dans le dépliant du concert annuel des Compagnons du Nord, qui a eu lieu les 15 et 16 mai dernier, au Théâtre Meglab de Malartic.
Le programme de la soirée était composé de 18 numéros et de quelques-uns humoristiques. Les objectifs du spectacle: réchauffer le cœur de la foule et l’amener ailleurs. Le spectacle a commencé du bon pied avec la chanson Comme on attend le printemps faisant référence au printemps tardif que l’on a connu. Un peu plus loin, un numéro humoristique, parodiant une publicité de remède miracle pour perdre du poids, a été interprété avec brio.
Si on aborde l’ensemble du concert comme tel, il n’y a pas de mots pour le décrire, car tous les numéros étaient bien interprétés par les choristes, dont les voix portaient jusque dans le fond de la salle, toujours sous l’habile direction de monsieur Gaëtan Roberge.
Pour introduire le chant Libérée, délivrée, provenant du film La Reine des neiges, des petits enfants sont montés sur la scène. Cependant, soulignons les magnifiques performances des solistes Marie-Josée Dubois et Marie-Hélène Paquin lors de la pièce J’avais rêvé d’une autre vie; de Geneviève Tremblay pour le chant Pour que tu m’aimes encore; de Steve Ménard et François Audet pour le chant Le blues du businessman et Josée Beaumier pour Ce soir on danse à Naziland.
Dans la deuxième partie, un autre numéro humoristique a été joué pour introduire le chant La voix que j’ai. Le contexte est le suivant : un nouveau membre de la chorale fait son entrée sans que le chef ne sache où le placer parmi les choristes. Un peu plus loin, pour annoncer la chanson La Complainte de la serveuse automate, quatre choristes ont souligné le 75e anniversaire de l’obtention du droit de vote des femmes au Québec.