Manon Vaillancourt et Sophie Marais, Le Trident de Wotton, mars 2015
Rosalie est attachante, belle, brillante, sportive, passionnée des sciences, des mathématiques et écrivaine à ses heures. Cette jeune artiste wottonnaise âgée de 16 ans et étudiante en Secondaire 5 à l’Escale, a trouvé sa voie privilégiée d’expression par la danse à l’âge de 8 ans.
Rencontre déterminante
Sa rencontre avec Karine Jalbert, propriétaire, di rectrice et professeure à l’école de danse urbaine Studio K à Danville, est déterminante pour son parcours d’artiste et devient un facteur de réussite. Rosalie témoigne que son professeure démontre à ses élèves qu’elle tient à leur progression pour qu’ils trouvent leur voie afin de ressortir le meilleur d’eux-mêmes. Cette relation privilégiée lui a donc permis de traverser des périodes difficiles.
Au fil des sessions de danse hebdomadaires et au contact de Karine Jalbert qui devient son idole, elle réalise qu’elle veut danser comme elle. Naturellement et par la force de son talent créatif, elle rejoint ainsi la troupe de Danville.
Conquise par le hip-hop
La découverte du hip-hop comme premier apprentissage de danseuse l’enchante : «C’est de la danse de rue, mais ça permet à tout le monde de montrer son style. Je trouve que c’est plus expressif que la danse classique, par exemple, où ils sont tous pareils, comme dans un moule. Dans le hip-hop, c’est chacun à sa manière, c’est unique et je peux m’exprimer à ma façon ». Sans beaucoup de confiance en elle, Rosalie témoigne que la danse l’a aidée à se créer une estime personnelle et aujourd’hui encore, elle lui permet de se libérer, de s’exprimer : «Que je sois avec des amis ou chez moi, quand je suis triste, je danse et quand je suis heureuse, je danse».
Perfectionniste de nature, la danse l ’aide beaucoup à décompresser Cette discipline lui est également bénéfique dans ses études car elle lui apporte le sérieux et l’assiduité nécessaire à la réussite scolaire.
Future danseuse étoile ?
Rosalie prévoit poursuivre sa scolarité en danse, à Montréal ou demeurer à Danville auprès de Karine Jalbert. Nous lui souhaitons de réaliser ses rêves et qui sait, avec sa grande détermination, peut-être deviendra-t-elle d’ici peu une future danseuse étoile…
Les danseurs du Studio K à TV5
En 2015, le Studio K vivra de grands moments avec des compétitions de haut niveau et des invités de marque lors de deux conventions à Danville, sans oublier le concours francophone pancanadien GALALA, qui se déroule dans 10 villes du pays. Les garçons de la troupe de breakdance, les Funky Childz, ont été retenus et seront diffusés au printemps sur les ondes de TV5, chaîne qui rejoint les pays de la francophonie mondiale.