Denyse Tremblay, Regards, Sherbrooke, novembre 2013
Native de Farnham, elle unissait sa vie à Serge Godbout le 23 juin 1973. Cette union leur donna 2 enfants, qu’ils chérissent jour après jour : Yanick âgé de 37 ans, propriétaire de la boutique Econo Sport à Sherbrooke, sa fille Mélissa âgée de 35 ans, qui travaille comme agent assurance à Montréal, ainsi que sa belle-fille, Marie-Claude, qui complète la famille. À l’âge de 5 ans, elle reçut une trousse d’infirmière à Noël et, depuis ce jour, elle a toujours fait honneur à ce métier, qu’elle a exercé durant 40 ans. Elle a travaillé au CSSS-IUGS (Youville) durant 35 ans, et pris sa retraite le 21 décembre 2006.
Parlez-moi de votre formation d’infirmière? — « J’ai suivi un cours d’infirmière à l’âge de 18 ans à Granby. J’ai poursuivi le cours par la suite au Cégep de Sherbrooke. J’ai fait un certificat en gérontologie, un baccalauréat en soins infirmiers et, à l’âge de 45 ans, j’ai étudié comme bachelière en soins infirmiers. » Vous avez un parcours impressionnant! Quelles sont les qualités d’une bonne infirmière? — « Avant tout, je voudrais vous dire, que j’ai quitté le CHUS où j’ai travaillé durant trois ans aux soins intensifs, pour ensuite me diriger vers les soins de longue durée. Je vous dirais que l’attitude envers les patients est très importante, le respect et surtout être à l’écoute.J’ai même ouvert une friperie à Youville durant dix ans, à l’unité 22-25. Tous les vêtements adaptés étaient gratuits pour les patients. »
Vous vous êtes donnée entièrement pour ces patients et vous continuez en tant que bénévole? — « Oui, j’organise depuis 5 ans, des cafés-rencontres à l’hôpital auprès des patients à raison d’une fois par semaine, le jour. » Dites-moi, madame Godbout, quel genre de bénévolat avez-vous fait par le passé? — « Accompagnatrice dans les sorties pour l’école Jean XXIII, j’ai fait parti du comité d’école avec mon conjoint Serge et j’ai donné des cours parascolaires. Je me suis impliquée au niveau des messes de jeunes, des pièces de théâtre avec les animateurs de la pastorale. J’ai été parent catéchète et j’ai donné la communion aux gens malades, à leur domicile. Moi et mon conjoint Serge avons été impliqués de 1980 à 1990 pour le Club Optimiste Bellevue. » Vous avez une feuille de route sur laquelle je pourrais écrire des pages et des pages, sans jamais me lasser.
Votre conjoint est complice à travers vos projets. Dites-moi, ce qui fait de lui un homme à la hauteur de vos attentes. — « Il est fiable, il a beaucoup de connaissances qu’il partage avec les gens. Il prend bien soin de moi et de sa famille, malgré une grave maladie, qu’il a vaincue, et je suis fière de lui! » Vous avez des petits-enfants? — « Oui, j’en ai trois : Jérémie, Mathis, Féli. Leur sport préféré, c’est le hockey, même pour le plus jeune. » En souriant, elle me confie : « Je suis abonnée à la Boutique câlins et bisous envers mes petits-enfants.
Pour nous, leurs grands-parents, c’est être des transmetteurs d’histoires sur la vie de leurs parents. Ce sont des valeurs que nous voulons leur transmettre en héritage. Je désire remercier tous ceux et celles qui croisent mon chemin, qui m’ont inspirée et illuminée par leur présence. J’aimerais mentionner que je demeure sur la rue Riel depuis 32 ans et si vous me cherchez, je vous donne un indice : la galerie des Gobbout et vous me trouverez! »