Jean-François Gerardin, Le Lavalois, Sainte-Brigitte
En ce 17 février 2013, l’église de notre ville accueillait tous les férus d’Arthur l’Aventurier, le «voyageur préféré des jeunes enfants» qui, avec son band présentait l’Oeil de cristal.
Arthur l’Aventurier
Je ne connaissais pas ce groupe ni son animateur vedette. Dès 14 heures, j’étais aux premières loges pour assister à ce «tsunami» de mômes: une marée humaine bigarrée, emmitouflée et guidée par maman, papa ou grands-parents. Les tapis rouges ne sont pas l’exclusivité des stars et ceux-ci étaient déroulés à l’avant de la nef. En peu de temps, le rouge disparaissait sous la nuée d’une centaine d’enfants tassés comme des sardines.
Une église remplie
Derrière cette avant-garde imposante, tous les bancs de la nef étaient occupés à pleine capacité par des adultes et encore et partout des petits enfants: certains dormaient, d’autres suçaient leur pouce ou une tétine. Des voiturettes, des landaus et des poussettes stationnaient à l’arrière. Le jubé n’échappait pas à cette ruée enfantine: il était bondé.
Et le spectacle commence. Et les guitares entrent dans la danse. J’observe la complicité qui existe d’emblée entre Arthur l’Aventurier, musicien, chanteur, conteur et son auditoire déjà fidélisé. Bien épaulé par ses 2 musiciens polyvalents et soutenu par un compère responsable de la console, il livre la marchandise.
Une heure sans pause pendant laquelle il fait constamment appel à la participation de son auditoire… jeune ou âgé. On constate vite que le petits, pour la plupart, le connaissent bien. Avec eux, il chante et raconte pour exorciser la peur de l’inconnu ou la crainte du noir. Il leur parle d’imagination en martelant chaque syllable et les enfants répètent fidèlement.
Chants, cris, mimes
Sous les invitations et les imitations d’Arthur, les jeunes, tous en choeur, hululent comme la chouette rayée, hurlent comme les loups, coassent telles des grenouilles, etc. Sous l’impulsion et l’exemple de l’animateur, ils déploient leurs doigts pour faire le paon.
Ailleurs dans l’église
Ici et là, des gamins sautent, tournent, dansent et trépignent dans leur bulle «magique». Une autre formule me revient en tête: «Si vous ne devenez semblables aux petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux». En bref, une heure réussie à tout point de vue où l’assistance vibre sur les ondes énergisantes des petits.
Puissent l’imagination, la tendresse, l’éducation responsable et l’amour authentique de nos enfants conduire encore et toujours à d’autres fêtes et événements chantant la vie au Présent.
Bravo à cette initiative qui m’a confirmé que j’avais toujours mon coeur d’enfant.