Martine Laval, Le Sentier, Saint-Hippolyte
Alors qu’elle fait de la macrophotographie, lui fait de la photo du haut des airs. Alors que l’infiniment petit passionne l’une, l’infiniment grand donne des ailes à l’autre. Tammy Osler et Lucien Lisabelle travaillent en opposé, mais exposent en duo à la Maison de la culture de Saint-Hippolyte tout au cours du mois de novembre.
Tammy Osler : voir petit
Tammy Osler est une passionnée de la nature. Déjà enfant, elle observait les choses et les détails de la nature sur lesquels on ne s’attarde pas souvent, passant des heures au bord de l’eau ou dans un bois, sur un rocher ou sur la glace examinant ce qui s’y passait. Parce qu’elle voit l’infiniment petit depuis toujours, elle a choisi de faire de la microphotographie, qu’elle transforme en macrophotographie (l’infiniment petit agrandi). Elle ne retouche jamais ses photos, ni en lumière, ni en texture. La lumière est celle du moment, les effets sont ceux présents.
Lucien Lisabelle :voir d’en haut
Lucien Lisabelle, bien qu’il exploite plusieurs créneaux, se passionne entre autres pour la photo aérienne. Offrir aux gens les magnifiques vues qui se présentent du haut du ciel et photographier ainsi le paradis de forêts et de lacs dans lequel nous vivons, sensibilisent les gens à toute cette beauté. C’est en feuilletant les revues de la National Geographic Society, et en regardant les diaporamas de son oncle Joe, grand voyageur, qu’il découvre ce goût de la photo et il explorera et perfectionnera sont art au fil du temps.
Deux artistes qui se distinguent
Tous les deux ayant maintes fois exposé individuellement leurs oeuvres se sont mérité plusieurs prix, reconnaissances et honneurs. Ces deux artistes ont une vision commune de leur style de photographie opposé, une mission même. Ils souhaitent que de voir la nature ainsi présentée, dans son infiniment petit ou dans son infiniment grand, l’humain aura encore plus envie de la protéger.