François Beaudreau, l’Annonceur, Pierreville
Cité à titre historique, le bâtiment a conservé la quasi-totalité de son intégrité architecturale depuis sa construction.
Sorel-Tracy autorise l’acquisition de l’ancienne gare de la rue du roi, un bâtiment cité à titre de monument historique, au coût de 198.300$.
La décision a été entérinée à l’unanimité par le conseil municipal en juin dernier, après qu’une entente soit intervenue entre le directeur général de la ville et les représentants de la Régie inter municipale de la gare de Sorel, propriétaire de l’immeuble.
La Ville pose cependant deux conditions, à savoir que le coût d’acquisition soit financé à même le fonds d’administration général et que la Régie effectue la redistribution de ces revenus aux villes selon leur quote-part respective, avant le 31 décembre 2012.
Notons que le coût d’acquisition de cet immeuble correspond à sa valeur inscrite au rôle triennal d’évaluation présentement en vigueur.
Le bâtiment qui habitait la gare d’autobus, n’est plus occupé depuis que le nouveau terminus a été déménagé sur Boulevard Poliquin, en avril 2012.
Importance Patrimoniale
Sorel-Tracy avait préalablement reconnu l’importance patrimoniale et architecturale de l’ancienne gare, suite à un avis favorable du comité consultatif d’urbanisme.
La ville avait en effet adopté, le 19 mars 2012, le Règlement no.2190 « concernant la citation de l’immeuble du 191, rue du Roi – la gare de Sorel – à titre de monument historique».
La ville considère notamment que l’ensemble des éléments structuraux du bâtiment confère à cet immeuble un cachet architectural et esthétique d’une très grande valeur.
« Ce bâtiment fut érigé en 1898 dans un style victorien sur les terres de Henry Saxton, par le Québec-Montréal Railway Company qui tenait ses chantiers», on peut lire dans un avis de motion de la Ville.
« Connu comme la gare de Sorel, ce bâtiment a conservé depuis sa construction la quasi-totalité de son intégrité architectural de l’époque et, de ce fait, devient un bâtiment à préserver en tant que patrimoine bâti régional», ajoutait-on.