Henriette St-Pierre, une bénévole hors pair

René Grenier, Le Stéphanois, Saint-Étienne-des-Grès, mai 2024

Elle naît le 20 juillet 1949. Mariage : en 1982 elle aura 2 enfants et 5 petits enfants.

Ses premières expériences de vie

Dès l’âge de 8 ans, elle s’occupera, avec sa sœur Lise, de la vente de produits jardiniers récoltés au jardin de ses parents; vivant aux limites de la ville de Trois-Rivières, plusieurs célébri-tés s’arrêteront à leur kiosque de vente dont Marc Favreau (Sol), Mariette Duval et son mari Georges Carrère. Elle partage la clientèle avec sa sœur selon le caractère de la clientèle.

Vivant aux limites de la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès, ses premiers pas pour la fréquentation de l’école se feront à l’école de Marchand, soit une école de rang aux limites de Trois-Rivières et de la voie ferrée passant à quelques pas de la résidence de ses parents et de grands-parents, là où elle ira dîner tous les midis, aujourd’hui, sortie 196 de l’autoroute 55. Ensuite, elle se retrouvera pour quelques mois à l’école des Forges avant de poursuivre ses études à Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Boniface, Sainte-Ursule de Trois-Rivières pour le primaire et le secondaire.

Ses études se termineront en passant par l’Institut de tech-nologie de Trois-Rivières qui se transformera en début du CEGEP de Trois-Rivières en formation de technique d’architecture et de génie civil.

Ses premiers emplois

Son premier emploi fut à l’hôpital St-Joseph de Trois-Rivières en aide architecte pour rénovation; elle se retrouvera ensuite comme employée de l’Université de Trois-Rivières sur le site archéologique de Saint-Louis-de-France. Elle acceptera un autre travail à Sangamo Inc, travail dans l’ajustement des compteurs électriques.

De 1973 à 1976, elle retournera aux études à l’Université du Québec à Trois-Rivières afin de compléter son Bac en ensei-gnement des Arts; elle fera ses débuts en enseignement à l’école Ami-Joie de Saint-Étienne-des-Grès en remplacement de madame Jeanne Lévesque, 1ère année. Étant donné que son but n’était pas d’avoir un travail à temps complet, elle fera le choix à des postes de pourcentage à plusieurs endroits dont l’école Beau-Soleil et Notre-Dame à Pointe-du-Lac, Notre-Dame-du-Rosaire à Trois-Rivières Ouest (4 ans), Sacré-Cœur du Cap-de-la-Madeleine (1 an), pour terminer sa carrière à l’école St-Louis-de-France (7 ans).

Son bénévolat

1976 fut un tournant dans sa vie puisque prend la décision de s’impliquer dans le bénévo-lat avec l’arrivée d’un groupe de prêtres : Claude Lacombe, Yvon Leclerc, Richard Rivard et Jules Bélanger. À la demande de l’abbé Yvon Leclerc, elle accepte de fonder le comité de liturgie avec l’aide de Cécile St-Germain, Clémence; la même année, elle se rendra aussi à Monde Ami aux Trois-Rivières bénévolement pour animer les activités.

1977 sera le début de la fondation de jeunesse apos-tolique; Henriette prendra la responsabilité de toute la tech-nique (son, image et visuel). Sa mère lui a mentionné qu’elle s’embarquait beaucoup en lui disant : « Tu t’en vas vers la montagne ». C’est ainsi que seront créés les pièces théâtrales Jésus-Christ Superstar (JCSS), Gospel, Maranata et Qui suis-je; elle y participera activement ainsi qu’aux crèches de Noël. Henriette deviendra régisseur pour l’enregistrement de JCSS à la télé-communautaire.

1978 toujours en rapport avec Jeunesse apostolique, toujours comme responsable technique, un groupe sera créé afin de fêter la St-Étienne du 26 décembre comme l’histoire l’avait créée en 1921 avec la chasse des sauterelles; cette année sera le début de la fondation du journal Le Stéphanois, nom suggéré par le major Pierre-Aimé Milette, avec Henriette accompagnée de Nicole Lampron et Marie-France Dubois.

1979 Henriette participera à la création d’un comité litur-gique en acceptant la respon-sabilité du support technique et des costumes; ce sera le début des activités des chemins de croix, groupe de jeunes relatant l’histoire de Jésus-Christ.

1980 Elle participe à la fondation du café-rencontre dans la cour du presbytère afin d’amasser des fonds pour le groupe de jeunesse apostolique; elle s’engage avec celui qui deviendra son conjoint, Gilles Isabelle; ce café avait été créé afin de ramasser des fonds pour les futurs représentations liturgiques.

Encore une autre demande de l’abbé Yvon Leclerc et Henriette accepte de devenir membre de la catéchèse avec Clémence Mélançon; elles participeront à la préparation des baptêmes, de la confirmation et de la première communion et le pardon en compagnie de Julie Lampron et Gilles Isabelle.

1982-3 Elle se retrouve au conseil de pastorale de Trois-Rivières en remplacement aux communications sociales, avec l’abbé Roland Leclerc, au journal diocésain.

1983-4 Elle est membre du conseil de pastorale de notre communauté; elle participera à l’installation d’une plaque com-mémorative sur le monument du Sacré-Cœur à l’entrée gauche du stationnement de l’église et du presbytère. Henriette participera activement et bénévolement à l’année sainte décrétée par le Vatican; il en résultera de nou-velles croix qui seront installées à la croisée de chaque chemin de la municipalité et même plus.

1984 Henriette prendra la responsabilité, avec Marie-France Dubois, de l’organisa-tion du défilé à l’occasion des Fêtes du 125e anniversaire de fondation de la municipalité et de la paroisse religieuse; cet événement aura lieu le 1 juillet. Cette même année, elle fait son entrée dans le comité d’embellis- sement; elle occupera divers postes au fil des ans et c’est elle qui aura écrit presque tous les textes dans le journal Le Stéphanois depuis la fondation de cet organisme local lequel a pris beaucoup de fierté depuis sa fondation.

1998-2006 Elle devient bénévole du comité d’enfants-parents à la polyvalente Chavigny de Trois-Rivières, pour l’équipe de football « Les Lions »; pendant ce temps, elle s’occupe toujours de son bénévolat localement.

2006-2007 Elle qui était membre de la société d’histoire depuis déjà un certain temps, elle prendra la relève de la présidence afin d’assurer la continuité vu le vieillissement de certains membres. Étant donné que les origines de sa famille Lemire, sa mère, sont du site des Grès, l’histoire lui a toujours tenu à cœur; elle sera remplacée pendant l’année 2007 mais prendra la responsabilité de l’organisation du défilé pour le 150e anniversaire de fondation de la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès et de la paroisse religieuse de St-Étienne.

2009 En préparation de l’année 2009, depuis 2007, elle s’occu-pera du défilé lors des Fêtes de fondation du 150e anniversaire de notre municipalité et de notre paroisse religieuse en collaboration avec Francine Boulanger, René Boisvert, Gilles Paquette et Ghislain Dupont. Défilé mémorable.

2011 Elle participe à la fondation du comité culturel et depuis ce temps, Henriette et ce comité ont présenté les mercredis culturels au parc Réal-St-Onge à chaque année, s’occupent de la fête de l’Halloween, de la fête de Noël, de la fête de la St-Jean-Baptiste, des journées culturelles et plus encore.

2015 Henriette devient membre du comité de la St-Jean-Baptiste et depuis 2016, elle devient relationniste, responsable de la dictée dans le journal Le Stéphanois.

2020 Henriette est nommée dans l’équipe d’expression de foi pour le feuillet paroissial et elle publie un texte de réflexions à toutes les 6 semaines.

Conclusion

En bref, elle fait du bénévolat depuis près de 50 ans, dont 40 ans au sein du comité d’embel- lissement; c’est elle qui écrit les textes depuis plusieurs années dans le journal Le Stéphanois.

Elle est à la base de la fondation de plusieurs comités de notre municipalité et paroisse religieuse.

Elle est une référence en histoire pour notre municipalité, section Les Grès; elle n’est plus membre de la société d’histoire mais participe activement aux recherches .

Elle est toujours très active au sein de la communauté religieuse.

Cette reconnaissance, médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour les aînés est bien méritée.

Bravo et merci de ton implication dans notre communauté.