Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 25 août 2009
Le 20 août dernier, à l’école Des Explorateurs, le ministre délégué aux Ressources naturelles et de la Faune, Serge Simard et le ministre responsable des Affaires autochtones et de la région de l’Abitibi Témiscamingue, Pierre Corbeil ont fait l’annonce que le gouvernement Charest donne son aval au projet Canadien Malartic d’Osisko. Toutefois, Osisko devra se soumettre à certaines conditions.
C’est sous de chauds applaudissements de plus de 200 personnes que le ministre Simard a annoncé la délivrance d’un certificat autorisant la Corporation Osisko à réaliser son projet de mine à ciel ouvert, à Malartic. Osisko aménagera et exploitera une mine aurifère à ciel ouvert, d’une capacité d’extraction de 120 000 tonnes métriques par jour. La fosse sera d’une superficie de 135 hectares. Le projet créera 800 emplois pendant la construction et 465 autres durant la période d’exploitation évaluée d’une durée de 10 à 15 ans. L’ouverture de la mine est prévue en 2011.
Le président de la compagnie, Sean Roosen, parle d’un grand jour pour le développement économique de la région. Il a remercié la rigueur du bureau des audiences publiques. « Les critiques nous ont aidé à améliorer le projet, malgré que ce ne soit pas toujours facile », ajoute Sean Roosen. L’attachée politique de Pierre Corbeil, Aline Sauvageau, mentionne que le décret doit être publié dans la Gazette officielle du Québec avant d’être rendu public. Cependant, le décret administratif est disponible et déjà sur le Web.
À ce jour, nous savons qu’il est demandé à Osisko : de mettre en place des mesures d’atténuation, pour limiter sur la population, les impacts du bruit, de la poussière et des vibrations. Osisko doit s’assurer de la qualité des eaux rejetées. Osisko doit aussi mettre en place des programmes de suivi et de surveillance, et s’assurer de l’approvisionnement de l’eau potable pour la population.