Marc Cocharne, Autour de l’île, Île d’Orléans, octobre 2020
Poursuivant sur son erre d’aller à la suite de son premier livre, La voix de mon père, qui rappelle des souvenirs marquants de sa vie avec son illustre paternel, Félix Leclerc, et les 30 ans qui ont suivi son décès, Nathalie Leclerc lance un second ouvrage, Le cri de ma mère, consacré à un autre pan de sa vie, plus difficile, celui-là, avec sa mère, Gaëtane Morin.
Parue chez Leméac Éditeur, la publication de 208 pages parle notamment du difficile rapport mère-fille qui commence par une déception : la mère espérait un garçon et voilà qu’arrive une fille ! Si elle devient la joie de son père, Nathalie demeurera une peine inconsolée pour sa mère, et leurs rapports en seront teintés pendant de longues années.
« J’ai vécu avec ma mère une relation amour-haine. Ça s’est amélioré vers la fin de sa vie alors qu’elle était atteinte de démence. Elle est décédée en 2018. Quelques temps avant sa mort, elle montrait avec fierté mon premier livre aux gens qu’elle côtoyait à l’hôpital », a rappelé Nathalie Leclerc, la passionnée de l’écriture.
Soulignant que sa mère l’avait protégée en lui disant qu’on ne peut pas vivre de l’écriture, Nathalie Leclerc aborde aussi dans son deuxième opus son séjour de trois ans en France.
Entre 2014 et 2016, Nathalie Leclerc s’est exilée avec ses trois enfants à Suresnes, en banlieue de Paris, non loin de son lieu de naissance. Suivront, en alternance, des péripéties européennes amicales et amoureuses, ainsi que des échos de la vie de famille à l’île d’Orléans: l’histoire d’une enfant devenant une jeune fille, puis une femme mère de trois garçons, qui vont l’accompagner durant les trois années en sol français. En son cœur bouillonnent le désir et le besoin d’écrire, avivés par la disparition de son père alors qu’elle a 19 ans mais longtemps réfrénés par les mises en garde maternelles.
Née en 1968 à Boulogne-Billancourt, tout près de Paris, Nathalie Leclerc a passé les premières années de sa vie en France et en Suisse, suivant les tournées de son père Félix Leclerc. Revenue au Québec et installée à l’île d’Orléans où elle a grandi, elle s’est ensuite occupée de la mise sur pied et de l’administration de l’Espace Félix-Leclerc à Saint-Pierre. Elle dit se tenir près de l’organisme et se réjouit de la tangente prise par les administrateurs depuis l’arrivée à la présidence du conseil d’administration de John Porter. Elle souhaite revenir dans le paysage lorsque la pandémie nous aura quittés. Entretemps, elle s’at-taque à la rédaction d’un troisième ouvrage.
Pour se procurer le livre qui sera mis en vente au coût de 18,95 $ en librairie le 21 octobre et en raison de l’absence du Salon du livre, l’auteure suggère de consulter sa page Facebook Nathalie Leclerc écrivaine pour effectuer une commande et faire dédicacer son œuvre.