Le milieu communautaire à la rencontre des jeunes

Eric Morasse, Le Bulletin des Chenaux, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, avril 2019

Pour une 5e édition en 10 ans, les organismes communautaires et entreprises membres de la Corporation de développement communautaire (CDC) des Chenaux étaient en mode séduction auprès des élèves du secondaire. C’est le 19 mars dernier qu’avait lieu la Frappe séductrice jeunesse de la CDC, alors que les organismes tenaient kiosques sur la place d’accueil de l’école secondaire Le Tremplin.

Ce sont près de 150 élèves de la 1ère à la 5e secondaire qui sont allées à la rencontre des gens du milieu communautaire, prenant des renseignements auprès de ceux-ci sur la mission des organismes et les opportunités d’emploi de ce secteur. Quelques organismes, dont le Bulletin des Chenaux, offraient également la possibilité aux jeunes de réaliser un court stage dans les prochaines semaines.

De plus, des prix ont fait l’objet d’un tirage parmi les élèves ayant complété leur « passeport communautaire », en cumulant des preuves de visites de kiosques. On a ainsi remis un ordinateur portable, une tablette électronique, deux forfaits pour 2 au Parc de la rivière Batiscan et deux paires de billets pour le spectacle bénéfice du Bulletin des Chenaux, en octobre prochain. Félicitations aux gagnants!

La Frappe séductrice jeunesse est possible grâce à plusieurs partenaires financiers, ainsi qu’au travail de collaboration entre des travailleurs du communautaire et des membres du personnel de l’École secondaire les Tremplin.

Boucler la boucle

Le coordonnateur de la CDC des Chenaux, Jean Brouillette, est particulièrement heureux de cette 5e édition de l’évènement qui se tient tous les deux ans depuis 2011. Notamment grâce à cette impression d’avoir en quelque sorte bouclé la boucle, puisque, parmi les membres participants, le kiosque de l’organisme de bassin versant de la Batiscan (SAMBBA) était tenu par Gabrielle Nobert Hivon, qui a vécu la Frappe séductrice il y a quelques années comme étudiante. « Je ne me souviens de pratiquement rien d’autre que d’avoir rencontré la SAMBBA », nous dit-elle. « J’ai gardé ça en tête quand j’ai fait mes études en Écologie. Je me disais que c’est ce genre dans lequel je voulais travailler!» Et c’est maintenant chose faite!