Michel T., Échos Montréal, Montréal, mars 2024
Dans notre ère de contestation généralisée, on a des fanatiques qui se rebellent sous prétexte qu’ils se croient les sauveurs autoproclamés de la planète.
C’est le cas du Centre Québécois du Droit de l’Environnement (CQDE). Ce mouvement d’un petit groupe d’individus qui prétend parler au nom des Québécois, veut sauver les sols humides de l’installation envisagée par la compagnie suédoise Northvolt sur 170 hectares pour un grand projet en Montérégie. Ce dernier a pour objectif de développer des cellules de batteries, considérées comme l’une des sources d’avenir les plus prometteuses pour améliorer la problématique de réchauffement climatique tout en réduisant les effets de serre.
Le problème est qu’en s’opposant au moindre projet énergétique, on ne fait que décourager des investisseurs, pour ensuite, se plaindre que ces derniers choisissent l’Ontario. D’ailleurs, il y a eu les mêmes échos alarmistes pour le développement de la Baie James, qui est aujourd’hui l’orgueil des Québécois. Pour plusieurs, nous devrions rester à la remorque de tout développement des nouvelles technologies, et peu importe si Northvolt est reconnue pour son sérieux dans le monde entier !
Cette peur ancestrale de plusieurs Québécois envers le changement et le modernisme ne peut qu’être nuisible pour des hommes d’affaires et des politiciens qui veulent faire prospérer le Québec. C’est le cas du ministre d’économie Pierre Fitzgibbon, que plusieurs pseudo-analystes et commentateurs prennent un malin plaisir à blâmer. Il est temps de tenir tête à ces prophètes de mauvais augures qui font de la contestation à tous vents leur étendard planétaire.
Dans cette optique, il fut rassurant de finalement constater la reprise des travaux après un arrêt momentané causé par une injonction de ces derniers. Fort heureusement, la Cour d’appel n’a pas retenu leurs arguments dérisoires.