La prévostoise des Prévostoises! 

Normand Gosselin, Le Journal des citoyens, Prévost, Octobre 2022,

 

Josée Desnoyers est certainement l’une des Prévostoises les plus connues, d’abord pour ce qu’elle fait. Le journal a publié quelques articles sur elle au fil du temps, relatant des actions d’importance qu’elle a posées. Cette chronique vise à lever un coin du voile pour mieux la faire connaître.

Josée n’hésite pas à afficher ses valeurs de base : intégrité, honnêteté, respect des gens, des animaux et des biens matériels, ouverture d’esprit, générosité, implication, esprit de famille, et quoi d’autre encore. Elle sait « choisir ses batailles »; d’ailleurs, ses efforts pour valoriser et promouvoir la femme, de même que promouvoir le commerce local, lui valent beaucoup d’admiration.

« Ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien » semble être la source de son perfectionnisme. Et elle dit haut et fort « Je dois avoir du plaisir à faire ce que je fais ou je laisse la place à quelqu’un d’autre ».

Si vous voulez changer des choses, impliquez-vous !

Elle a commencé à « rendre le monde meilleur » il y a une quarantaine d’années, y consacrant temps et argent. Son bénévolat profite à de très nombreux organismes. TRÈS Optimiste depuis près de 20 ans, présentement vice-présidente aux voies et moyens, elle tient à ce que les projets jeunesse du club où elle fut un temps la présidente se réalisent. Elle s’implique aussi à fond dans les courses de boîtes de savon, dont les participants ont de 5 à 10 ans. Mine de rien, il y a bientôt 20 ans également qu’elle siège comme membre de la communauté au comité de gestion des trois écoles de Prévost.

Son amour inconditionnel pour les enfants lui vient, entre autres, du fait qu’elle reconnaît que les enfants nous éduquent, nous font changer, évoluer. Leur franchise l’impressionne et elle considère qu’ils sont sans malice. Son travail l’a amenée à utiliser son lundi de congé deux fois par mois, pendant sept ans, à « rendre beaux » les enfants du Pavillon Sainte-Marie, de Saint-Jérôme.

Petite-fille d’une Algonquine, elle a joué pendant 25 Halloweens le rôle de Tante Mina au tipi des Légendes indiennes devant la résidence de son beau-frère, Richard Piché, qui jouait le rôle de Jim l’Indien. Elle prenait une semaine de vacances pour préparer l’évènement, montage qu’ils s’empressaient de démanteler en fin de soirée et jusque tard dans la nuit afin que les enfants qui passent par là le lendemain n’y voient aucune trace, confirmant le côté magique de la chose. Autre point de magie : elle remettait des petites courges aux enfants en leur disant qu’il s’agissait de roches indiennes; sa légende voulait que la courge qui commencerait bientôt à se détériorer attire la neige… Puis elle leur disait, pince-sans-rire, leur nom en langue indienne !

Influence considérable

Personne très crédible, elle a pris en main la gestion de crise lors de l’incendie du Manoir l’Émeraude en janvier 2009. Dès qu’elle a eu vent de la tragédie, elle a joué du tam-tam pour regrouper une foule de gens qui furent appelés à contribuer de leurs compétences ou de leurs biens pour secourir ces gens aux ressources limitées. Elle s’est assurée autant de la sécurité physique que de la sécurité psychologique de ces hommes et ces femmes – elle a fait en sorte que des membres de leur famille ou de leurs amis les prennent en charge, le temps de les relocaliser. Une fois la situation sous contrôle, Josée a tiré discrètement sa révérence, confiante que le groupe de bénévoles complète l’opération parfaitement. Cette gestion de crise lui a valu d’obtenir la médaille du Jubilée de la Reine.

Toujours très influente, elle s’est engagée à corriger un côté moins reluisant des filles jouant au hockey dans une équipe qu’elle gérait : elle les a amenées à cesser de sacrer. Cette réussite lui a apporté une très forte satisfaction personnelle.

Les passions de Josée

Des passions, elle en a autant qu’elle a de doigts. C’est au Salon chez Françoise, propriété de sa sœur aînée, qu’elle a connu la coiffure, qu’elle exerce depuis 45 ans – commençant alors qu’elle était préadolescente. Elle a choisi la coiffure pour hommes et y trouve toujours une grande satisfaction.

Apprendre, évoluer, avancer… elle n’a pas hésité, lorsqu’elle a pris la relève de sa sœur, il y a une dizaine d’années, à retourner sur les bancs de l’école du soir pour apprendre la comptabilité et le leadership en entreprise. Quelqu’un dans la salle est-il d’accord que Josée Desnoyers a du leadership ?

La famille

Ses parents, ses trois sœurs et ses trois frères ont été et sont au centre de sa vie. Sa mère lui a bien fait comprendre qu’elle peut réaliser tout ce qu’elle veut dans la vie, que les femmes peuvent se réaliser tout autant que les hommes, et Josée s’est fait un point d’honneur de véhiculer cette idée auprès des autres femmes, surtout des jeunes filles.

Bien qu’elle ait eu un « chum » pendant une bonne vingtaine d’années, elle a choisi le célibat. Elle n’a pas eu d’enfants, mais elle côtoie des milliers de petits anges à qui elle donne tout son amour; en quelque sorte une autre famille.

Avis aux autorités locales et régionales

Josée Desnoyers souhaite transformer l’ancien terrain de golf de Prévost en Central Park des Laurentides. Son rêve, ou plutôt son projet, a pris une hormone de croissance le jour où le gouvernement a décidé que l’école secondaire de Prévost serait construite sur ce terrain; des voisins parfaits. Gageons que ses qualités de rassembleuse lui amèneront des complices et que le projet prendra la route de la réalisation.

Les enfants, sa grande passion… – Photo : Normand Gosselin
Josée au Salon chez Françoise – Photo : Normand Gosselin