Valérie Deschamps, La Gazette de la Mauricie, Trois-Rivières, décembre 2021
C’est à se demander si elle tire son énergie et ses convictions des femmes l’ayant précédée ou du courant de la rivière Batiscan. Assurément, Johane Germain incarne ces deux forces jour après jour. Cet épisode de Racines Mauriciennes nous amène sur les rives de celle qui voit encore danser le matin « les belles brumes » sur son dos. Direction Saint-Adelphe pour y rencontrer l’inspirante Johane Germain.
Café en main, s’activant pour alimenter le feu, la Stanoise débute son récit de vie. « Mes parents s’impliquaient beaucoup dans la communauté. Mon père en agriculture, en foresterie. Ma mère à la Société Saint-Jean-Baptiste, à l’AFEAS. Mes grands-mères à l’Union catholique des femmes rurales » énumère-t-elle d’emblée. En plus de sa famille, la communauté de la Vallée de la Batiscan est au cœur des racines de Johane. « Les femmes dans la Vallée de la Batiscan savaient tout faire ! Elles s’entraidaient. Elles travaillaient ensemble. Pis je pense que je suis issue de cette lignée-là. Des femmes qui font leur place aussi. Parce que sans ces femmes-là, je ne sais pas ce qu’auraient été nos villages. » Rendre hommage et être reconnaissante. C’est aussi une manière pour elle de transmettre le beau et le bon d’une collectivité afin qu’elle perdure dans le temps.
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