L’Îlo : développer la fibre entrepreneuriale, c’est « très cool »

Marc Cocharne, Autour de l’ile, Île d’Orléans, juillet 2021

Lancé en septembre dernier avec six jeunes, le Club des entrepreneurs de Saint-Laurent connaît tellement de succès que ses participants ont doublé et l’entreprise L’Îlo a fait un tabac lors de sa première fin de semaine de vente, les 26 et 27 juin, au tout nouvel Espace F.-X.-Lachance.

Les 12 jeunes de 11 à 13 ans ont vendu pas moins de 75 articles, ce qui a créé un moment d’euphorie chez eux.

Nommé à la suite d’un concours entre les membres, L’Îlo (signifiant petite île et regroupement) est formé de Nora Bouchard, Mégane Leclerc, Yvanna Levchenko, Amélie Asselin, Cecilia Houde, Mahée Pépin, Julianne Plante, Ève Tremblay, Sarah-Anne Chobanov, Garance Laforest, Rose Monna Williams et Josef Monna Williams. Ces jeunes ont vécu toutes les étapes de la création d’une entreprise grâce aux cofondatrices Pascale Scalabrini et Valérie Gagné.

« C’est cool, très cool de faire partie de L’Îlo », a affirmé Mégane Leclerc. Quant à Cécilia Houde, elle a mentionné que l’expérience développait leur créativité en plus de leur permettre de fréquenter des amis.

Créé afin de développer la fibre entrepreneuriale auprès de jeunes adolescents, le regroupement a pu fabriquer et vendre des produits tels que des plants de fraises bio, des savons aux odeurs de l’île d’Orléans, des boucles d’oreilles en chemin de plastique peintes à la main, des fraises bio déshydratées, des coupes tableau pour écrire son nom dessus, des porte-masque, des roches de l’île peintes à la main, des jeux de tic-tac-toe en bois, des jouets et des friandises pour chiens et chats.

En plus de Mmes Scalabrini et Gagné, l’entreprise peut compter sur des mentors comme Chantal Gingras (art), Isabelle Paradis (culture), Pierre Laforest (mise en place de L’Îlo), Nancy Dupont (service à la clientèle) et Douglas Williams (entrepreneurship).

Maintenant qu’ils ont connu les plaisirs de vendre des produits, ils ont le cerveau en ébullition et mijotent déjà la conception de nouveaux produits tels des bagues avec des roches de l’île, des chandelles, des bombes de bain, des baumes à lèvres, des pop cakes, des cartes de souhaits données au suivant ainsi que des sous-verres et des napperons avec des photos de l’île.

« Fierté de présenter leurs réalisations, plaisir d’interagir avec des consommateurs et compréhension de réaliser un produit qui va plaire aux autres, voilà ce que l’on ressentait chez les jeunes au terme de la première fin de semaine de vente », a déclaré Mme Scalabrini.

 

Appuis importants

Appuyée par les commanditaires La Banque Nationale et la Quincaillerie BMR Avantis, de Saint-Pierre, l’entreprise peut aussi compter sur l’appui de la municipalité de Saint-Laurent.

« La directrice générale de Saint-Laurent, Michelle Moisan, nous aide considérablement. Elle est en mode solution. Merci à la municipalité de nous prêter le local gratuitement et d’avoir organisé le paiement des articles de façon automatisée », a souligné Mme Gagné.

« Il est important pour la municipalité d’encourager ce groupe d’âge en leur permettant de développer le sens de l’entrepreneuriat. Nous leur prêtons aussi un local à l’étage qui leur sert de bureau », a précisé Mme Moisan.

Mme Scalabrini a ajouté que des animations pour jeunes avec des ateliers de slime, de sable magique et de maquillage sous le thème d’un texte racontant l’histoire d’un elfe, écrit par Ève Tremblay, sont prévues cet été.