Jules Bergeron, La Gazette de la Mauricie, Trois-Rivières, mai 2021
Les experts en habitation fixent à 3 % le seuil d’équilibre dans le marché du logement. Il est donc convenu que lorsque le taux d’inoccupation se situe en deçà de ce niveau, il y a une pénurie de logements. Or, les données les plus récentes de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) chiffraient ce taux à 1,3 % à Trois-Rivières. Plus concrètement, cela signifie que sur les quelque 19 000 logements de toutes sortes, il y en avait environ 250 disponibles. C’est peu, vraiment trop peu. Pour une partie de la population, il y a là une embûche certaine à l’accès au logement convenable à un coût abordable.
Historiquement, l’agglomération trifluvienne et l’ensemble de la Mauricie ont surtout été aux prises avec un taux d’inoccupation élevé dans les années 90, alors qu’il dépassait 6 %. Par contre, un taux inférieur à 3 % a été signalé chez nous à quelques reprises dans les années 2000. Mais dans quelle mesure cette crise était-elle prévisible, sachant que le taux d’inoccupation dans la région métropolitaine de Trois-Rivières est en baisse constante depuis 2015 ?
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