Valérie Deshamps, La Gazette de la Mauricie, Trois-Rivières, avril 2021
Sous sa plume, histoires du quotidien et histoires du millénaire ont pris racine dans le récit mauricien. Son regard attentif, son écoute et ses questionnements de « chien de garde de la démocratie » ont permis à la population d’avoir l’heure juste. Louise Plante a su, pendant 34 ans, mettre en mots la grande comme la petite histoire des gens de notre région. Cette fois-ci, c’est la sienne qui sera racontée dans cet épisode de Racines mauriciennes.
« Il y a dans nos personnalités des caractéristiques qui nous sont très propres. Moi, c’était le sens de la justice. Le sens de la justice sociale! » raconte d’emblée la journaliste à la retraite. Après un saut en Droit, c’est le milieu journalistique qui lui a permis d’abreuver ces envies d’égalité et d’équité. « ’aime bien dire que j’aimais être un chien de garde de la démocratie! » raconte-t-elle en rigolant.
La sinueuse Saint-Maurice a accompagné bon nombre de voyagements de l’ex-journaliste. « J’étais un peu comme Émilie Bordeleau dans son école, je faisais tout! » compare Louise. Ayant débuté sa carrière dans un des bureaux régionaux du Nouvelliste, elle devint la première femme à travailler dans le bureau latuquois du quotidien. « Mes collègues étaient tous des hommes et être une célibataire à cette époque-là, c’était quelque chose, je dirais » se plait-elle à se remémorer, yeux rieurs au ciel. « C’était représentatif d’une époque, aussi », ajoute-t-elle à la fin de ses anecdotes.
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