Jean-Denis Grimard, Le Cantonnier, Disraeli, le 17 décembre 2020
Le jeune dossier de restauration de l’église Sainte-Luce de Disraeli vient de connaître un retournement qu’on pourrait qualifier de très heureux. En effet, à la suite de son inspection par un expert, le temple ne se verra pas amputé de son clocher. « Nous avons obtenu l’autorisation de tout garder en place », révèle le directeur de la campagne de souscription La Grande Quête, Dave Morin.
Ce développement fut rendu possible grâce aux travaux d’étanchement et de sécurisation de la base du clocher revêtue de granit. Les voies d’infiltration d’eau sont colmatées et l’éventualité d’un décrochage de blocs de granit est pour l’instant écartée à la suite de l’installation de plusieurs poutres ceinturées autour de la salle des cloches.
L’économie qu’engendre ce revirement est de nature à réjouir les responsables du dossier, notamment le directeur de la campagne Dave Morin. « Contre toute attente, il nous est permis de laisser le clocher en place pour la saison hivernale, ce qui nous assurera des économies très importantes. Au cours des prochains mois, le conseil de fabrique continuera à travailler avec les professionnels afin de déterminer la solution qui respectera le plus possible le patrimoine bâti tout en demeurant à l’intérieur du cadre budgétaire. » Ce dernier précise que la subvention de 282 000 $ allouée pour l’année 2020 demeure intacte tout en annonçant la rédaction d’une nouvelle demande dès février 2021 auprès des instances du Programme de protection du patrimoine religieux.
Le chantier sera suspendu durant le présent hiver jusqu’à une reprise au printemps prochain. Entretemps, les fidèles pourront accéder en toute sécurité aux divers locaux, dont la nef centrale de l’église. Cependant, pandémie oblige, la Santé publique limite le nombre de personnes à 25 par salle. Outre la nef, deux sections du sous-sol serviront aussi de lieux d’accueil pour le culte ou autres utilisations.
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