2020, une année à oublier

Joël Deschênes, L’Écho de Cantley, décembre 2020

Dans  quelques  semaines,  cette  année  maudite  fera partie de l’Histoire et peut-être pourrons-nous enfin revoir le soleil (du Sud). L’année 2021 représente  l’espoir,  mais  aussi  le  changement  et  un  certain  retour  à  une  vie  plus  plaisante.  Ça  arrivera,  mais  seulement  à  deux  conditions.  Tout  d’abord  que  la  pandémie  de  Covid-19  soit  sous  contrôle  et  ensuite  que  le  président  sortant  des  États-Unis ne fasse pas l’imbécile et ne déclenche pas  une  guerre  civile…  ou  mondiale.

N’en déplaise à tous les vaccinophobes, le vaccin contre  le  coronavirus  nous  permettra  d’écourter  d’au  moins  une  année  cet  interminable  confinement.  Historiquement,  les  pandémies  grippales  durent  environ  deux  ans  et  je  n’ai  vraiment  pas  envie  d’entendre  les  médias  nous  parler  de  Covid  jusqu’en  2022.  Soyons  patients  et  restons  optimistes.  En  fait,  j’aimerais  que  ceci  soit  le  dernier  article  dans  L’Écho  qui  en  traite.  Il  faudrait  peut-être  aussi  que  les  gouvernements  cessent  d’improviser,  nous  disent  la  vérité  crue.  Sans  changement,  l’année  2021  sera  semblable  à  l’année 2020; je doute fort que cela se passe aussi bien  qu’en  2020.Restons  optimistes.

On se rend compte de la valeur des choses seulement  quand  on  les  perd.

L’année  2021  sera  celle  des  retrouvailles,  des  voyages, des réunions de famille et du retour des Nordiques  à  Québec.  Ça  sera  aussi  le  retour  des  chicanes  de  famille  (nous  aurons  des  élections  municipales  en  2021)  et,  si  vous  êtes  sages,  le  père  Noël  fera  un  retour  en  force  en  fin d’année. Gardez  espoir,  braves  gens,  la  fin  est  proche!