De gauche à droite, devant: Nadine Martel, agente de projet, et Édith Kaltenrieder, directrice de l’Accorderie de Shawinigan. Derrière: les accordeurs Philippe Boéchat (Notre-Dame-de-Montauban), Gervais Arseneau (Sainte-Thècle) et Donat Gingras (Sainte-Thècle).

Lancement officiel d’une Accorderie dans Mékinac

Éric Morasse, Le Bulletin de Mékinac, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, décembre 2020

C’est le 17 novembre dernier qu’on annonçait  officiellement  le  lancement  de  l’Accorderie  Projet  Mékinac.  Cela  s’est  fait  lors  d’une vidéoconférence, en présence notamment  du  ministre  régional  Jean  Boulet  et  de  la  députée  et  présidente  du  Conseil  du  Trésor, Sonia Lebel.

Ça fait quelque temps déjà que l’Accorderie de Shawinigan compte des membres accordeurs  sur  le  territoire  de  Mékinac,  mais  l’organisme  a  désormais  obtenu  le  soutien  nécessaire   pour   développer   davantage   le   service  dans  notre  MRC.  La  directrice  de  l’Accorderie  de  Shawinigan  se  disait  très  fière  de  l’aboutissement  de  ce  projet  qui  a  suscité l’implication de plusieurs accordeurs de Mékinac.

Le  projet  est  en  effet  soutenu  par  un  financement  total  de  135  199  $  et  par  l’implication  de  partenaires  du  milieu,  notamment  la  Corporation  de  développement  communautaire  (CDC)  de  Mékinac  et  le  Carrefour  Emploi   Mékinac.   Un   financement   de   39   732  $  sur  3  ans  provenant  du  Ministère  du  Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, issu du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS),   dans   le   cadre   du   programme   de   l’Alliance pour la solidarité du Québec, a été octroyé. De plus, la MRC de Mékinac a investi une  somme  de  81  000  $  dans  la  réalisation  du projet, par le biais du Fonds régions et ruralité (FRR) et Emploi-Québec verse une subvention  salariale  de  14  463$  pour  le  salaire  de l’agente de projet, Nadine Martel.

Une  Accorderie  a  pour  mission  de  lutter  contre  la  pauvreté  et  l’exclusion  sociale  en  utilisant  l’échange  de  services  et  l’éducation  par  la  coopération.  Le  principe  est  on  ne  peut  plus  simple  :  une  heure  de  service  rendu donne droit à une heure de service à recevoir et ce, peu importe la nature, la complexité ou l’effort relié au service échangé.

Les  membres  «  accordeurs  »  mettent  ainsi  à  la  disposition  des  autres  membres,  leurs  compétences que ce soit pour du dépannage informatique,  du  gardiennage,  apprendre  une  langue  ou  à  jouer  d’un  instrument  et  nombre d’autres possibilités. Le principe de base  est  que,  quels  que  soient  les  services  échangés,  cela  fait  sous  un  rapport  égalitaire,  la  monnaie  d’échange  étant  le  temps  et non l’argent.

«  C’est  bénéfique  pour  tous  ceux  qui  participent  »,  constatait  le  ministre  Boulet.  «  C’est  une  façon  originale  de  se  distinguer  et  de  venir  prêter  main  forte.  »  «  C’est  très  valorisant  quand  on  sait  qu’on  peut  aussi  redonner,  qu’une  heure  de  son  temps  est  égale  à  celle  d’un  autre  »,  de  renchérir  la  ministre LeBel.

L’Accorderie Projet Mékinac, avec déjà plus d’une  quarantaine  de  membres,  est  toujours  en  recrutement.  On  peut  contacter  l’agente responsable, Nadine Martel au 418 507-5222 ou 819 696-7554 et par courriel à   l’adresse   mekinac.shawinigan@accorde-rie.ca.  Pour  en  savoir  plus,  vous  pouvez  consulter  le  site  internet  de  L’Accorderie  à  l’adresse    www.accorderie.ca  ou  sur  la  page  Facebook de L’Accorderie Projet Mékinac.