Jean-Paul Guimond et Manon Vaillancourt, Le Trident, Wotton, septembre 2020
Comme l’énonce Mme Laure Waridel dans sa chronique du Journal de Montréal du 7 juillet dernier : « Ce que nous vivons a v e c l a COVID – 1 9 n o u s démontre à quel point nous avons intérêt à écouter les scientifiques. Ceux-ci nous disent depuis des décennies qu’il faut réduire notre empreinte écologique. Les politiciens le savent aussi. … Les décideurs peuvent s’inspirer des 101 idées pour la relance du Pacte pour la transition. Issue d’un travail de co-construction entre citoyens, scientifiques et économistes, cette synthèse propose les bases pour une relance verte et juste ».
Retour dans le passé
Pour construire quelque chose, il faut qu’on donne des moyens et qu’on cesse de mettre des barrières avec des règlements sans allure et qui alourdissent à un point tel que cela empêche d’avancer. Même notre premier Ministre Legault est le premier à reconnaître la lourdeur du système actuel. Quand j’étais jeune, je me souviens qu’il y avait dans toutes les paroisses des fromageries, des abattoirs, des boutiques de forge, des magasins générals?????, des moulins à scie et à farine alimentés par l’eau, des usines portes et fenêtre, etc. Bref, nous avions tout sans électricité, sans pétrole et sans téléphone. Mon père a traversé les 2 guerres mondiales, la grippe espagnole et de nombreuses catastrophes climatiques sans jamais manquer de rien. Malgré le fait que nos parents n’avaient pas d’ instruction, nous étions autosuffisants. Aujourd’hui, nous avons plus d’argent et nous sommes plus instruits mais des millions de personnes meurent de faim. Je constate que nos savants ont contribué à créer la dépendance de l’or noir (pétrole). Cela a eu pour conséquence de démolir tout ce que nos ancêtres avaient bâti avec presque rien. À la moindre panne d’électricité, tout le système est paralysé… Tous nos savants d’aujourd’hui savent très bien que notre planète se meurt. Au lieu de mettre leur génie au service des gens de bonne volonté qui veulent vivre une transition écologique, ils mettent plutôt leur savoir à tenter de construire des stations expérimentales sur Mars qui coûtent des milliards. Si cet argent était mis sur Terre pour appuyer des actions concrètes, telles que des tracteurs électriques ou à hydrogène pour produire la nourriture (qui dépend de l’or noir actuellement) ou l’installation d’éolienne qui alimenterait l’électricité pour la traite des vaches ou pour toute forme d’exploitation agricole, nous pourrions sauver les animaux de la catastrophe lors de pannes électriques de longue durée, telles que lors du verglas de 1998.
Un avenir prometteur
Nos élus et fonctionnaires préparent des plans de relance économique. Des milliards de dollars seront bientôt dépensés. Ce ne sont pas les solutions qui manquent! Le Québec foisonne de projets dans nos villes autant que dans nos campagnes. Le pacte pour la transition suggère que le Québec devienne un modèle d’énergie durable. Appuyons concrètement nos entreprises locales qui sont capables de créer de la richesse, tout en protégeant l’avenir de nos enfants. Assurons-nous, par tous les moyens possibles, de sensibiliser nos élus à investir dans les énergies vertes afin de cesser notre dépendance au pétrole. Il en va de notre survie… Tous les humains de la planète polluent. Si chacun de nous fait sa part, l’humanité a peut-être une chance d’être sauvée!