Ce qui retient l’attention en tout premier lieu lorsque nous sommes sur le site du camp, c’est la splendeur du lac de l’Achigan droit devant

Portes ouvertes et retrouvailles au camp Weredale : tant d’histoires à raconter…

Jean-Pierre Fabien, Le Sentier, Saint-Hippolyte, 30 août 2019

Le samedi 24 août, la journée s’annonce belle sur toute la ligne. Cette journée avait une double vocation. D’un côté, les responsables du camp Weredale l’ont choisie pour fêter le 85e anniversaire de fondation du camp en conviant la population hippolytoise à des Portes ouvertes, et de l’autre, les anciens du camp ont voulu organiser une rencontre de retrouvailles.

Des Hippolytois s’y sont rendus en matinée pour visiter les installations du camp. Le conseiller municipal Bruno Allard y était et a rencontré les autorités du camp afin de faire une tournée des lieux. Il était enchanté de sa visite. Pendant ce temps, les anciens et anciennes ont parcouru les sentiers et les bâtiments si familiers en saluant chaleureusement ceux et celles qu’ils ont déjà connus et appréciés.

Un site exceptionnel

Ce qui retient l’attention en tout premier lieu lorsque nous sommes sur le site du camp, c’est la splendeur du lac de l’Achigan droit devant. C’est aussi le riche accueil prodigué aux personnes venues prendre des nouvelles du camp ou venues en apprendre davantage sur sa mission. C’est de revoir les anciens pleurer de joie en se revoyant après tant d’années.

 

Un séjour tel un cadeau

Il est évident que le camp Weredale a fonctionné tout ce temps par compassion envers les jeunes. De nos jours, plus du trois quarts des campeurs qui y séjournent proviennent de familles dont le salaire annuel ne dépasse pas 28 000 $. C’est donc en lien avec des organismes communautaires que le camp Weredale peut héberger, du mois de juin au mois d’août, 300 jeunes provenant de familles dans le besoin. Ces jeunes n’ont pas la vie facile. Plus tôt que tard, ils auront des défis à relever. Le camp leur fournira de merveilleuses occasions pour socialiser, s’ouvrir aux autres, faire la paix avec eux-mêmes et toucher aux pans de ce bonheur simple, si présent dans un cadre naturel unique. Même si chaque jeune possède sa propre histoire, le camp panse les plaies et peut servir de tremplin à un meilleur avenir.

 

Des personnes engagées

Les personnes qui dirigent le camp sont empreintes de générosité et d’altruisme. On le sent et on le voit dans leurs yeux. Howard Martin, qui est associé au camp Weredale depuis 37 ans, a fait preuve de dévouement pendant toutes ces années. En voici un exemple : « À la mi-août, lorsque les autobus repartent avec nos jeunes campeurs, il ne reste que les bâtiments. On sent alors un vide en nous. » D’autres collègues qui dirigent maintenant le camp ont chacun leurs fonctions : Elizabeth Pusztai occupe le poste de directrice adjointe, Johanne Kralka, gère le programme éducatif et Danny Hoelscher dirige le personnel et les campeurs sur place.