Vivian Kaloxilos : Cultiver l’espoir une terre à la fois

Sarah Beaudoin, Entrée libre, Sherbrooke, juin 2019

Dès le premier contact avec Vivian, j’ai perçu une forte passion, un amour de la terre et de la nature ainsi qu’un désir de partager l’espoir qu’elle a pu trouver suite à ses implications pour l’environnement, par le biais d’actions concrètes pour l’environnement. Elle a été nommée inspiration sherbrookoise du fait que ses projets étaient très intéressants et innovateurs.

Étant la première génération de sa famille à être née au Québec, puisque ses parents sont respectueusement d’origine grecque et irlandaise, Vivian a été élevée sur l’île de Montréal et y a passé une grande partie de sa vie. Elle est estrienne depuis seulement quelques années. Bien que ses études en environnement à l’Université McGill lui aient donné les ressources nécessaires pour s’attaquer à la problématique environnementale, elle a eu la piqûre de la nature quand elle était toute jeune quand ses parents l’amenaient dans les bois et lui partageaient leur propre passion pour la nature.

Vivian a combattu et combat toujours le phénomène d’écoanxiété. Ce sentiment maintenant tristement commun de ne pas pouvoir en faire assez pour contrer les désastres environnementaux actuels et à venir, ce sentiment de responsabilité envers la nature et qui s’accompagne souvent d’un gros sentiment d’impuissance. Elle-même manquant d’espoir pour la planète, elle a décidé d’en créer à l’aide du projet DocTerre (https://www.docterre.ca/).

 

C’est quoi DocTerre ?

DocTerre est une entreprise et un laboratoire qui offre une multitude de services dont :

  • Assistance dans la restauration des fonctions et services écosystémiques des sols
  • Analyse de l’activité microbienne des sols
  • Accompagnement aux producteurs agricoles dans leurs transition vers des méthodes de régénération des sols
  • Formations occasionnelles sur le sujet

 

Mais qui est-elle en dehors de ses accomplissements ?

Vivian a plusieurs intérêts. Elle joue de la musique, surtout de la guitare, depuis maintenant assez longtemps et l’un des compliments qu’elle a le plus apprécié est en fait en lien avec l’une de ses prestations.

Lorsqu’elle a quelques heures pour elle, elle aime faire des activités dans la nature comme du camping, du canot et du kayak. Tôt le matin, elle aime aussi prendre un moment pour elle où elle va tout simplement prendre soin d’elle en s’étirant, en buvant de l’eau et quelques fois, en écoutant des comédies.

En parlant de comédies, l’un des films préférés de Vivian est en fait « Bon Cop Bad Cop », car elle trouve que ce film est tellement québécois et ontarien. Vivian étant seulement âgée de 29 ans, malgré ses nombreux accomplissements, elle souffre comme beaucoup de personnes de sa génération de la fièvre d’Harry Potter, une de ses séries de livres préférée.

 

Passé le relais de l’inspiration

Lorsque je l’ai questionnée sur son inspiration sherbrookoise, elle a hésité. Les femmes se mobilisant pour créer des changements dans la société, ainsi qu’un couple de biologistes se spécifiant dans la restauration de cours d’eau pollués l’ont beaucoup marquée, mais elle a finalement opté pour les jeunes sherbrookois.es.

Les jeunes qui se mobilisent, se lèvent et créent un mouvement pour l’environnement l’inspirent énormément. Elle a particulièrement été touchée par la manifestation du 15 mars dernier, à Sherbrooke, organisée par « La planète s’invite à l’Université – Sherbrooke ».