Le bénévolat en Abitibi-Témiscamingue

Lili Germain, Ensemble pour bâtir, Évain, février 2019

Dans son bulletin de novembre-décembre 2018, l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue dresse le portrait régional de l’action bénévole à partir d’un sondage fait par le Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ). Ce sondage a été réalisé au début de l’année 2018 auprès de quelque 3 000 personnes vivant au Québec. En voici les grandes lignes pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Parmi les 149 personnes répondantes provenant de chez nous, 100 donnaient gracieusement du temps à une organisation, à une cause ou à une personne. Un peu plus de la moitié des gens ne s’impliquent qu’auprès d’organismes alors que 17% de bénévoles se dévouent uniquement à des individus, qu’ils soient des membres de la famille ne vivant pas à la même adresse, des amis ou des voisins. On remarque par contre que près du tiers des bénévoles s’impliquent tant auprès d’organismes que d’individus.

Comparativement à la situation prévalant à l’échelle de la province, une plus forte proportion des bénévoles de la région était âgée de 65 ans et plus et une proportion moindre avait 34 ans et moins. Les bénévoles d’ici étaient aussi plus nombreux qu’en province à s’impliquer avec des amis, des membres de la famille ou des collègues et donc moins nombreux, toute proportion gardée, à faire du bénévolat en solo.

Qu’en est-il du temps consacré au bénévolat dans la région ? L’Observatoire nous apprend qu’environ 8 bénévoles sur 10 consacraient 20 heures et moins de leur temps à faire du bénévolat sur une base mensuelle. Avec 10,5 heures en moyenne de bénévolat par mois, la région se classe au 5e rang dans la province. Par ailleurs, il est intéressant de noter que le nombre moyen d’années d’implication bénévole pour la région totalise près de 10 ans, ce qui classe l’Abitibi-Témiscamingue au 8e rang au Québec.

L’Observatoire nous mentionne également que les bénévoles de la région étaient surtout actifs auprès d’organismes de la santé et des services sociaux et de la culture et des loisirs et qu’un bénévole sur trois a, tour à tour, apporté un soutien pour de l’accompagnement ou des soins de santé, organisé des événements ou participé à des collectes de fonds. Enfin, on note que le bénévolat se fait ici essentiellement plus que pour le Québec pour le plaisir et par intérêt pour une cause ou pour une activité. Les autres motifs sont rattachés à la socialisation, aux échanges et au développement d’un sentiment d’appartenance à un groupe.

En conclusion, retenons que le bénévolat s’exerce surtout pour mettre à profit ses compétences et son expérience et pour contribuer au bien-être de la communauté.