Plus d'un Québécois sur trois (37%) estime que les gouvernements devraient investir dans le transport ferroviaire parce qu'il s'agit du meilleur transport de masse existant, et plus d'un sur quatre (28%) parce qu'il contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, d'après un sondage CROP, réalisé pour le compte de l'UMQ.

Une déclaration en faveur du transport ferroviaire

François Beaudreau, L’annonceur, Pierreville, le 22 novembre 2018

Un consensus pour le développement du train sur rail et une alternative à la culture de l’auto solo au Québec et au Canada.

Le Forum municipal sur le transport ferroviaire, organisé par l’Union des municipalités du Québec, l’UMQ, s’est conclu le 9 novembre dernier à Trois-Rivières par la ratification d’une déclaration en faveur du transport ferroviaire.

Les municipalités du Québec prennent quatre engagements, en vertu de cette proclamation, appelée la Déclaration de Trois-Rivières. Elles veulent en effet développer le transport ferroviaire pour qu’il devienne un mode de transport structurant et hautement concurrentiel pour les régions; deuxièmement, améliorer l’interconnexion entre les réseaux pour que ce mode de transport devienne une alternative viable pour la mobilité des personnes; en troisième lieu, optimiser l’intermodalité du transport ferroviaire en intégrant le transport des marchandises à celui des passagers, pour diminuer la présence des camions sur les routes, contrer la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre et quatrièmement, revendiquer une collaboration étroite avec les gouvernements canadien et québécois pour que le transport ferroviaire soit sécuritaire en tout temps et en toutes circonstances.

«Cette mobilisation sans précédent des élues et élus municipaux autour du transport ferroviaire démontre bien l’importance de l’enjeu pour la vitalité économique et la desserte de nos régions, alors que le réseau ferroviaire traverse plus de 500 communautés au Québec», a déclaré le président de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson.

En plus de permettre aux élus municipaux de dresser un état de la situation et des défis à relever au chapitre du transport ferroviaire, cet exercice a également donné le coup d’envoi aux travaux du Comité sur le transport ferroviaire. «Un consensus a émergé quant aux obstacles que représente la culture de l’auto solo au Québec et au Canada pour le développement du train sur rail», note-t-on à l’UMQ.

Ce premier Forum municipal sur le transport ferroviaire a réuni 150 participants. Plusieurs élus, gestionnaires municipaux, experts, décideurs économiques ainsi que des ministres des deux paliers de gouvernement, fédéral et du Québec, ont pris part à cet événement.