Eric Morasse, Le Bulletin de Mékinac, Mékinac
L’Association des personnes aidantes de la Vallée-de-la-Batiscan (APAVB), les Aides familiales de Mékinac et le Soutien à domicile des Chenaux renouvellent une entente importante permettant d’offrir des programmes de répit à domicile pour les proches aidants, membres de l’APAVB.
La collaboration entre l’organisme d’aidants et les entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) des deux territoires dure depuis cinq ans et s’est officialisée en 2015 avec la signature de la première entente tripartite.
« C’est une façon unique de travailler », rappelle Nathalie Lampron, directrice générale du Soutien à domicile des Chenaux. En effet, presque partout ailleurs, lorsqu’un organisme de proches aidants offre le répit à domicile, c’est avec ses propres ressources humaines, bien qu’il y ait des EÉSAD dans toutes les régions du Québec.
Pour Josée Gélinas, directrice générale de l’Association des personnes aidantes de la Vallée-de-la-Batiscan, l’entente entre les trois organismes permet un fonctionnement optimal. « Ça facilite grandement la trajectoire des services », estime-t-elle. « On se réfère mutuellement », complète Julie Béland, directrice générale des Aides familiales de Mékinac.
En effet, on peut rappeler que les Aides familiales de Mékinac et le Soutien à domicile des Chenaux offrent depuis longtemps des services d’aide à domicile permettant à des personnes de rester chez eux le plus longtemps possible. Leur force de travail et la connaissance de leur clientèle est un atout certain, notamment dans la prévention.
Trop souvent, les personnes aidantes attendent d’être au bord de l’épuisement avant de demander de l’aide. Encore plus lorsqu’il est question de laisser la personne aidée aux soins de quelqu’un d’autres. L’aide à domicile, à commencer par le service d’entretien ménager, est souvent un premier pas.
Désormais, une grande partie des préposées sont formées et qualifiées afin qu’elles puissent bonifier leurs services et offrir, en plus du ménage, l’assistance dans les activités de vie quotidienne (ce qui concerne les soins de la personne), ainsi que le répit.
Le financement de l’entente entre les trois organismes provient de l’Appui Mauricie, le répit étant un volet du projet Accès-Cible, mis en place par l’APAVB. Plus précisément, c’est 100 000$ qui y est consacré sur l’enveloppe totale du projet de 270 000$ sur trois ans. Cela permettra d’offrir un total de 1 500 heures de répit par année avec un coût pour les usagers de seulement 3$ de l’heure.